Cetanou


Masques de protection Coronavirus

Dans le cadre de l’épidémie de Coronavirus, la France est entrée en confinement le 17 mars 2020.
Plusieurs mesures et gestes barrières ont été mises en place pour éviter la propagation du virus.

 

Type de masques et degrés de protection

Les masques de protection sont des équipements essentiels pour lutter contre la propagation du virus. Les différents type de masques, chirurgicaux, médicaux ou alternatifs n’offrent pas le même degré de protection.

Face à la pénurie de masques en France dès le début de l’épidémie, les masques chirurgicaux et FP2 disponibles ont été réquisitionnés par l’état pour les réserver pour les services hospitaliers. Malgré cela les personnels soignants connaissent un manque flagrant d’équipements de protection depuis le début de l’épidémie.

De nombreux personnels de santé, infirmières (iers), ambulanciers, libéraux intervenant auprès des patients ne disposaient d’aucun moyen de protection.

Dès les premiers jours, plusieurs couturières artisanales se sont lancées dans la confection de masques en tissu, un magnifique élan de solidarité et un investissement en temps et en énergie pour soutenir les personnels soignants.

Illustration du Parisien

 

De fait, les masques alternatifs sont considérés comme “mieux que rien”, une alternative “moins pire”, une “solution de fortune” faute de mieux mais un simple masque en tissu NE PROTEGE PAS contre le virus

le port de masques alternatifs peut protéger contre l’effet de la fumée ou d’un nuage de poussière… il ne peut en revanche qu’atténuer la diffusion de vos propres postillons afin de protéger les autres mais ne nous protègent pas des microbes extérieurs contenus dans l’air inspiré.

Pour que les masques alternatifs soient efficaces, il faudrait que l’ensemble de la population en porte un !

En savoir plus sur les masques alternatifs en tissu

Au début des créations de masques alternatifs une vague de tutoriels a déferlé sur internet. Il faut avouer que dans ce flot, un grand nombre de tutos hors normes, incongrus ont circulé et ont été massivement diffusés sur les réseaux sociaux. Pour n’en citer que quelque uns de la chaussette au caleçon en passant par la couche pour bébés, le papier absorbant, la bouteille plastique…

Beaucoup de masques tissu étaient également proposés sans normes, laissant passer les gouttelettes ou si “filtrants” qu’ils empêchaient la respiration ce qui présentait un risque.

A La Réunion, les CHU de La Réunion ont organisé des ateliers regroupant des couturières bénévoles pour la confection de masque de protection respectant les normes.

 

 

Les publications au niveau national :

24 mars 2020 : INRS – Institut National de Recherche et de Sécurité ;  Masques de protection respiratoire et risques biologiques

24 mars 2020 : Avis de l’ANSM sur les masques alternatifs en tissu

29 mars 2020 : Note ministérielle sur les Masques alternatifs à usages non sanitaires

30 avril 2020Restrictions quant à la vente de masques uniquement certifiés

 

Début avril, l’AFNOR a publié un guide

Nous nous sommes inscrits pour consulter et télécharger le Guide des exigences minimales, de méthodes d’essais, de confection et d’usage pour la fabrication des Masques barrières, en série et de confection artisanale.

Le guide comporte 36 pages de spécifications, normes et tests à effectuer, portant sur les qualités des tissus, conformités, tests de filtration et de respirabilité, mentions obligatoires ainsi que la liste des laboratoires français pouvant effectuer les tests.

En annexe Le guide AFNOR sur les patrons de masques aux normes.

L’AFNOR a également publié la liste des fabricants d’ors et déjà inscrits pour la confection de masques alternatifs et la publication des résultats de leurs tests

 

Il est important de souligner que l’AFNOR publie un guide des exigences à titre de recommandations. Ces dernières n’ont pas un caractère obligatoire et reposent sur la bonne foi des fabricants.
Responsabilité du fabricant – Extrait page 6 du Guide AFNOR : Le masque barrière n’est pas soumis à une évaluation de conformité par des organismes notifiés ou laboratoires. Sa conception selon les règles de l’art, sa fabrication et son contrôle de qualité de la production reste sous la responsabilité du fabricant.

Posons nous la question de la raison de cette publication ? D’un côté des “modèles recommandés” pour la fabrication par tous… et de l’autre une liste des entreprises en cours de certification ?

Mise à jour 30/04/2020 : la réponse est tombée : Restrictions quant aux entreprises autorisées à vendre des masques grand public !

 

Ventes de masques en tissu à La Réunion

Pour répondre à l’attente de la population souhaitant disposer d’un masque alternatif en plus des gestes barrières préconisés, de nombreuses propositions de ventes de masques en tissu à La Réunion sont diffusées sur les groupes et pages Facebook, confectionnés en grande partie par des couturières et couturiers de La Réunion indiquant, maintenant, les mentions “Aux normes AFNOR” et/ou “Ce masque n’est pas une protection contre le Coronvirus mais est constitue une barrière’.

Vous trouverez ci-dessous 2 liens regroupant les Couturières et couturiers de l’île :

 

Les visières de protection

Toujours dans le cadre de la solidarité territoriale est né le Collectif des Imprimeurs 3D solidaires 974 regroupant des entrepreneurs mais aussi des particuliers équipés d”imprimantes 3D et bénévoles s’occupant de la logistique (communication, commandes, accrochage de la visière, mise en boite… livraisons).

Ce collectif a offert gratuitement un grand nombre de visières aux soignants et personnels des entreprises en contact avec le public afin qu’ils protègent. Certains partenaires ont soutenu financièrement l’opération et une cagnotte publique a également été mise en ligne.

 

Deux poids trois mesures sur le port du masque

Difficile de prendre la mesure de l’utilité et du degré de protection réel des masques “autres que médicaux” au vu des différents changements d’appréciation et communiqués officiels sur le port du masque :

  • D’abord considéré comme “Inutile” pour la population non atteinte de symptômes, décision coïncidant à l’absence  de masques
  • Devenu “Recommandé” pour l’ensemble de la population avec le qualificatif  “alternatif” dans l’hypothèse d’un futur déconfinement
  • Revêtira peut-être un caractère “Obligatoire” au moment du déconfinement, mais à ce jour, personne n’est en mesure de savoir si, tous les masques, dits alternatifs, seront alors autorisés où alors uniquement ceux confectionnés par les fabricants enregistrés auprès de l’AFNOR dont la liste est publiée sur le site et complétée par les résultats des tests en laboratoire.

Un dilemme cornélien !

Le 13 avril, les autorités ont annoncé la fin du confinement pour le 11 mai, avec une possible réouverture des écoles et le retour à l’emploi des parents.

Le port du masque pour tous avec les masques possiblement obligatoires pour l’ensemble de la population… mais non encore confirmé à 3 semaines avant la sortie du confinement.

Sachant que les Masques de protection sont toujours rares et manquent encore cruellement aux soignants des hôpitaux et Personnels de santé libéraux, il faut être conscients que la fourniture de masques, en nombre suffisant pour toute la population est loin d’être garantie pour la date fatidique du 11 mai !

Comment ne pas soutenir les couturières qui, avec leurs moyens, contribuent à apporter une solution alternative ?

Comment des parents d’élèves pourraient renvoyer leurs enfants sur les bancs de l’école en toute sérénité considérant en plus le manque de personnels ATSEM dans les écoles pour aider à l’encadrement des enfants ?

 

Informations pratiques

 

De combien de masques une famille pourrait avoir besoin ?

Considérant qu’un masque n’est efficace qu’environ 4 h, sous réserve de ne pas y toucher, et que les personnes qui opteront pour un masque en tissu devront disposer d’un jeu suffisant pour pouvoir les laver et s’assurer d’un bon séchage :

  • Un minimum de 3 masques barrière par jour et par personne
  • Idéalement un jeu de 4 masques par jour et par personne (tenant compte des retraits indispensables pour boire et manger
  • Le double de masques afin de pouvoir les laver le soir

Soit pour une famille de 4 personnes

  • un minimum de 16 masques par jour pour des masques jetables (A multiplier par le nombre de jours où le port du masque sera obligatoire)
  • un minimum de 32 masques pour des masques en tissu réutilisables
  • Au moins 1 pochette à fermeture hermétique par personne pour stocker les masques en tissu souillés et éviter la propagation des particules

 

Au fait… à quel prix peut-on se procurer des Masques barrières ?

En suivant les différentes propositions sur les groupes Facebook, le prix des masques en tissu varie entre 3 € et 10 €. Un point important car dans l’hypothèse d’une famille de 4 personnes choisissant d’utiliser des masques en tissu, il est nécessaire de prévoir un investissement total entre 128 € et 320 €'(soit entre 32 € et 80 € par personne)… ce qui est malheureusement impossible pour de nombreuses familles.

Dans ce cas, il serait indispensable que les communes investissent les fonds nécessaires permettant de protéger l’ensemble de la population.

La France ajoutera-t-elle un nouveau degré de différenciation après la distanciation ? Nous sommes loin des valeurs nationales auxquelles nous sommes attachés “Liberté, Egalité, Fraternité”…

Comment entretenir les masques en tissu

Un article important de France Info sur l’Entretien des masques en tissu.

Concernant les masques jetables ?

La solution locale n’existe pas puisque les pharmacies n’en vendent pas au public…

Les sites en ligne en proposent en masse, c’est le nouveau business porteur de la toile, mais entre les sites qui ne livrent pas à La Réunion, l’absence de garantie réelle de conformité, les écarts de prix douteux (entre 12 € les 50 et 99 € les 20), les risques de blocages en douane, les problème de distribution des colis postaux…

Que reste-t-il ? : L’ESPOIR que les millions de masques annoncés par la France ne soient pas comme l’Arlésienne et que la dotation par région arrive jusqu’à nous !

Force est de constater que nous risquons de figurer parmi les pays à rendre obligatoire le port du masque après le confinement alors qu’au plus fort de l’épidémie de Coronavirus, ceux-ci étaient comptés pour les services hospitaliers et absents pour un grand nombre de soignants, professions médicales libérales, pharmacies, transport de malades, aidants et services d’assistance, malades et personnes fragiles, salariés des entreprises autorisées à accueillir du public et… l’ensemble de la population

 

COURAGE à TOUS, RESPECTEZ LE CONFINEMENT et LES GESTES BARRIERES

 

 

SOURCES divers articles sur les masque de protection

SF2H – Protection contre les virus respiratoires

Ministère de la santé – les différents types de masques

Santé Magazine – Les masques sont-ils utiles pour se protéger du coronavirus Covid-19 ?

Faire son masque soi-même : dans la catégorie “mieux que rien”

Coronavirus : l’article à lire avant de fabriquer et porter un masque en tissu

 

Collecte déchets ADN Saint Leu

Ramassage de déchets à Saint Leu

Collecte organisée par l’Association ADN – le 8 mars 2020


Le dimanche 8 mars, l’association saint-pauloise L‘Avenir dépend de Nous, a organisé, en partenariat avec les élèves et enseignants du  Collège Marcel Goulet de Piton Saint Leu, une matinée de ramassage de déchet et de sensibilisation sur la Plage 46 à Saint Leu.

L’opération de ramassage s’est déroulée avec le soutien logistique de Surfrider – Initiatives Océanes et du Service de l’Environnement de la commune de Saint Leu pour la fourniture des gants et sacs poubelle.

Cetanou et Boui Boui Banana les ont rejoint. De délicieuses citronnades Boui Boui Banana ont été généreusement offertes aux participants. Merci merci !

L’opération a réuni près de 80 personnes, adultes et collégiens qui se sont déployés entre la Plage 46, le long du littoral Sud ainsi que sur le Front de mer de Saint Leu.

Des jeux ont été proposés aux collégiens : information et sensibilisation à la problématiques des déchets.
une parfaite organisation alternative entre collecte, animation et sensibilisation !

Retour en fin de matinée autour d’un brunch partage.

 

 

Observations

Plage 46

Encore et toujours des déchets mais des améliorations notoires constatées sur la plage 46. Alors qu’il y a quelques années, nous ramassions sur cette même plage une importante quantité de bouteilles plastique et en verre, de canettes et gobelets plastique…. très peu de ces déchets ont été retrouvés sur la plage principale.

Objet de cette amélioration…. des agents de nettoyages très actifs au lendemain des pique nique dominicaux, des opérations régulières de ramassage, de la sensibilisation qui a fait son chemin…

En revanche, toujours le même désastre des incivilités liée à l’activité humaine non respectueuse de l’environnement pour les déchets moins visibles mais pourtant tout aussi polluant !

En masse des mégots, des capsules de bouteilles, des bouts de ballon baudruche, des bouts de plastiques divers, des liens nylon, morceaux de rubalise, verres cassés…. et encore des pailles, des cuillères de glace en plastique, des touillettes. On retrouve aussi beaucoup de bouchons hélice de gourdes jetables métallisées… une vraie calamité ! Des bouchons de vin en liège et en plastique, des tongs cassées…

 

Littoral et Front de mer

En revanche, plus loin côté Sud, après le skate Park ainsi que sur une partie du Front de mer…. toujours autant de déchets laissés sauvagement dans la nature, dans les rochers, au pied des arbres ou carrément sur les tables de pique nique ! Bouteilles de bière, canettes, bouteilles plastique !!!!

Et toujours une quantité impressionnante de mégots de cigarette sur le front de mer, carrément un tapis de sol de mégots autour de certaines rondas ! Toujours des bouteilles et canettes !

Nous constatons que RIEN a été fait jusqu’à ce jour pour

  • Sensibiliser les fumeurs avant, pendant et à la fin des concerts
  • Sensibiliser tous les spectateurs au respect de l’environnement et à l’utilisation des poubelles
  • Mettre à disposition de grands et visibles points de dépôt des déchets les jours de concerts
  • Mettre à disposition des points MEGOTS visibles, éclairés
  • Pour inciter les rondavelles et toutes les activités commerciales à nettoyer les lieux après les évènements
  • Surveiller, sensibiliser, verbaliser des makottes

 

 

 

Ferme en ville Réunion 2020

 

Nous étions enthousiasmés par le renouvellement du Salon Ferme en ville à La Réunion, dont le potentiel peut offrir une splendide vitrine du monde agricole réunionnais. Un thème et une accroche 2020 séduisants :

De la Terre à l’assiette
“... l’occasion pour vous de partir à la rencontre des acteurs de la vitalité Réunionnaise afin de prendre part à des moments riches de sens, d’héritage culturel et de métissage.

Agriculture locale, artisanat, développement durable, produits du terroir

Au total, c’est environ 90 exposants qui déclinent la richesse et la diversité de l’économie locale et qui vous feront découvrir l’excellence de leur savoir faire !”

 

Nous étions plein d’espoir et d’attentes, si impatients que nous faisions l’ouverture du Salon pour en profiter sereinement en dehors de l’affluence du week-end.

  • A la rencontre de ceux et celles qui produisent localement une alimentation saine, des pionniers du BIO aux jeunes permaculteurs. De ceux qui donnent du sens à l’alimentation de demain, au manger local, au savoir faire traditionnel, aux méthodes de cultures respectueuses de l’environnement et durables
  • A la rencontre de ceux qui transforment artisanalement leur production en produit Péi.
  • A la rencontre de ceux qui recherchent des solutions alternatives, qui innovent, se lancent dans une merveilleuse aventure de relancer une production locale qui avait disparu
  • Avec l’envie de sentir, goûter des saveurs Péi, des fruits et légumes lontan, des épices, des fleurs comestibles, des plantes médicinales. L’envie d’apprendre à les utiliser, à les cuisiner.
  • Envie de tisser des liens avec les producteurs, les fermiers et paysans, pouvoir les retrouver et acheter en direct leurs produits du Terroir
  • Envie de découvrir la petite pêche locale et les élevages de truites de Salazie ou de Tilapias de Saint André
  • Envie de participer à plusieurs ateliers tressage, culinaire…

 

Oui, nous avions l’espoir d’une totale visibilité des valeurs que nous soutenons, pour produire et manger LOCAL, valoriser les produits PEI, les produits frais, les circuits courts.

Un salon du bien manger, accessible au plus grand nombre, qui permettrait aux Réunionnais, non encore convaincus, de réaliser que nous avons sur l’île, des produits d’excellence. Des métiers, des et savoir faire, une économie locale à soutenir et à valoriser, qui nous permet de rompre avec une grande partie des importations de produits industriels ultra transformés, mauvais pour la santé et pour la Planète.

Nous pensions secrètement, qu’à quelques jours du retour sur l’ile des producteurs médaillés au Salon de l’agriculture, un Podium d’honneur leur serait dédié pour exposer, confitures, miels et rhums qui ont fait la fierté de l’Agriculture réunionnaise en ramenant 7 médailles à La Réunion : c 5 d’or, 1 d’argent et 1 de bronze ! (seul Bernard savreux était présent)

 

Regards sur l’édition 2020 du salon Ferme en ville

 

Nos Coups de coeur

Nous y voilà. Les Producteurs Plant Péi Multiplantes et les Orchidées Lacaille ouvrent le salon. (Lacaille Orchidées très prochainement sur notre annuaire)

Tout de suite nous apercevons Rico de la Ferme équestre de Grand Etang, présentant les engrais et composts naturels, fumier, lombricompost, crottin de cheval…

La Chambre de l’Agriculture est représentée et la MFR Réunion présente les divers formations accessibles. Horti Péi expose les plants Maraîchers BIO de Jean Vidal.

Le grand stand OASIS Réunion a réuni tous les membres du Collectif pour une agriculture Bio Locale et Paysanne pour tous. Nous y croisons des visages connus, engagés, fervents défenseurs d’une alimentation saine et durable.

Un grand bravo à OASIS Réunion pour cette organisation et ces diverses conférences d’information et moments d’échanges. Des Ateliers sur le stand pour découvrir les graines,  goûter les fèves de Cacao Péi, et signer le Manifeste… nous n’avons pas vu le Mixali lors de notre passage le jeudi.

Juste en face, le GAB propose fruits, légumes et oeufs frais BIO en vente directe et répond aux questions des visiteurs. En face la MFR présente les diverses formations agricoles à La Réunion.

Une belle exposition pédagogique Aquaponie Réunion, pour comprendre, voir, s’informer sur ce mode de culture adaptable à différents espaces.

Notre Stand chouchou

L’Association Riz Réunion où Nicolas partage sa magnifique expérience lancée il y a quelques mois et nous explique avec passion ses espoirs de voir la culture du Riz fleurir de nouveau sur l’ile.

Participer collectivement à l’achat d’une décortiqueuse lors du salon – un don en échange de 3 plants de Riz… Quel bonheur, nous chérissons nos précieux plants de riz et allons observer chaque étape de leur croissance jusqu’à récolter nos premiers grains.
Quel beau projet.  ce partage va permettre à tous de planter dans différents coins de l’ile, à diverses altitudes et d’observer les évolutions. Nous rêvons déjà d’aller un jour faire décortiquer avec notre sac de grains de riz.

 

 

Ici, les beaux produits fermiers de La Majaste, là, les miels du Rucher d’autres Foies.

Escale au stand de MGM Transformation Coco de Sainte Suzanne pour nous hydrater avec un bon jus de coco péi bien frais et découvrir le potentiel de la Paille coco pour les paillages, des cosses ornementales et utilitaires.

Retrouvaille avec la Pépinière Tallame et ses plants d’agrumes, puis les tisanes locales, Zerbaz Péi présentés par Tisane Pi

Un bel échange avec l’équipe de l’AMAP tamponnaise SUD Réunion et arrêt au stand du Curcuma Lebon de la Plaine des Grègues  (tous deux bientôt sur l’Annuaire péi)

Un détour au stand des Huiles essentielles et gélules naturelles (navré, il me manque le nom) puis au Stand des cosmétiques naturels, savons et shampoings secs artisanaux de la Maison Melissia (que nous ajouterons prochainement à l’Annuaire).

Découverte des Dodolissons !  Et oui, nous connaissions des Calicoco mais pas encore les Dodolissons (très bientôt sur l’annuaire).

 

Nos déceptions

Une incompréhension par rapport à la thématique du Salon ! L’impression que, pour boucler l’affaire, on avait mélangé un peu de tout. Un peu d’artisanat par ici, un peu de spécialités alimentaires du monde par là. Et hop, au détour d’une allée les massages thaïlandais, au fond de la halle les ballons baudruches métallisés made in China… dehors les stands de jeux de foire et attrap’truc à côté des animaux d’élevage ….quel dommage !

Pourquoi cela nous a-t-il déçu ?

Chaque salon a sa propre thématique, c’est bien là l’intérêt d’un salon. Ferme en ville vantait l’agriculture paysanne et le Terroir réunionnais “De la terre à l’assiette” !

Nous n’avons rien contre la création artisanale d’objets, bien au contraire, nous soutenons  largement l’artisanat local et participons à la promotion des artisans Péi et des Salons Fait main qui nous offrent le meilleur de leurs savoir faire, mais :

  • A Ferme en ville, nous espérions plus de petits producteurs, plus de produits du terroir réunionnais, plus d’exposants BIO, plus de filières agricoles innovantes, plus d’AMAP, de ventes directes de produits fermiers et productions maraîchère et fruitière locales.
  • Rester dans la cohérence Terroir avec de l’artisanat “objet” dans les arts de la table et de la cuisine : Planches à découper en bois péi, coutellerie, pilons artisanaux…

Nous n’avons rien à reprocher à la qualité des produits du monde exposés, nous avons déjà consommé et apprécié les 3 produits mentionnés ci-dessous… Nous trouvons qu’ils ont toute leur place au Salon international de l’alimentation pour leur qualité et participent à la diversité de l’offre locale. Mais, ils ne sont pas représentatifs du terroir réunionnais.

  • Huile d’olive grecque
  • Terroir italien Mamma Mia
  • Chocolats Léonidas

Poisson péi, pêche locale ?

Je cherchais le stand de la jeune Cheffe à domicile Larissa qui devait présenter des préparations culinaires à base de Truites de Salazie et Tilapias de Saint André.

Quelqu’un nous a gentiment dirigé vers le stand Le Pêcheur labellisé “Noulafé”

Une jeune hôtesse me propose très gentiment de goûter les produits en présentant son plateau de dégustation “Légine fumée et Saumon gravelax ?” “Avez-vous du poisson local ? “ lui demandais-je interloquée… Dans l’instant, elle me confirmait que c’était bien du poisson local puis, au vu ma tête suspicieuse, est allée se renseigner.

Derrière le stand, une autre jeune fille très polie reprend et précise : “C’est du saumon sauvage madame, fumé artisanalement à La Réunion au bois de hêtre”…

A cet instant, j’ai scruté les alentours pensant à un gag en caméra cachée ! Entre le saumon sauvage importé du Chili et le bois de hêtre provenant des forêts européennes, je regardais dépitée les pavés de saumon, de surcroit emballés sous plastique, dans la vitrine réfrigérée… Tentant d’estimer l’empreinte carbone de ce type de produit !

Pour en avoir une idée, un article de Capital sur le bilan carbone de 8 aliments importés en France de divers parties du monde. L’exemple de l’espadon importé du Chili en France, soit 11 500 km, présente un Bilan carbone de 23 kg équivalent CO² /Kg (en comparaison distance Chili Réunion : 11 589 km)

 

Des Stands vides et l’absence d’ateliers le 1er jour

Nous n’avons pas vu la Cheffe à domicile Larissa, ni les truites de Salazie, ni les Tilapias de Saint André

Nous n’avons pas vu le stand des fruits et légumes lontan de Jean Paul Bamol

Plusieurs stands sont vides, d’autres partiellement installés ou sans leur exposant. En questionnant les uns les autres, certains ne seraient pas encore arrivés, d’autres déjà partis déjeuner… D’autres encore qui seraient  “surement là” samedi ou dimanche.

Nous n’avons vu aucun des ateliers annoncés. En questionnant les organisateurs à notre retour, il nous a été indiqué que certains ateliers avaient commencé dans l’après midi de jeudi mais que les autres se dérouleraient samedi et/ou dimanche.

Pas de chance pour nous !
Nous nous sommes demandé pourquoi ouvrir au public le vendredi, avec une entrée payante, et un salon en mode “partiel”. Autant ne donner accès au public que le WE.

 

En extérieur…

Sous le grand chapiteau dédié à la restauration un bel espace dédié aux spécialités réunionnaises (Bonheur), plus loin un stand fastfood. Un grande rôtissoire Boeuf local en route pour assurer la promotion de la filière Boeuf Péi

Sous le chapiteau des animaux de la ferme : des espaces propres, bien rangés, entourés de barrières métalliques portant le nom de l’éleveur

Nous n’avons pas vu les promenades à poney ni la charrette à boeuf (peut être prévus pour le WE ?) mais les jeux de foire sont déjà installés

 

 

L’ADN Ferme en Ville qui nous a manqué

La critique est facile. Pour qu’elle soit constructive nous avons listé, avec le maximum d’honnêteté, ces petites choses qui auraient pu transporter la Ferme au coeur de la capitale dionysienne.

Nous saluons la dynamique de la Chambre de l’Agriculture de la Réunion pour valoriser les filières et le Groupement des Agriculteurs Biologiques présent sur tous les évènements pour défendre la filière BIO, mais il nous a manqué la présence d’une dizaine d’agriculteurs BIO pour tisser des liens entre les producteurs et les consommateurs : Mieux se connaître, c’est s’apprécier autrement, gagner en confiance, agir ensemble. – Que chacun puisse être visible (pas seulement une étiquette Bio marquée “Carottes Morel” ou “Fruits Grondin”)

Nous aurions aimé rencontrer plus de :

  • Producteurs BIO de l’ile, Pionniers dans la production biologique, créant une valeur ajoutée à la production locale (Café, Thé, Curcuma, Canne…)
  • Producteurs implantés depuis longtemps pour parler en direct avec les visiteurs de leur expérience réussie
  • Producteurs nouvellement installés en BIO ou en cours de conversion pour échanger sur leurs motivations, les enjeux, les soutenir
  • Producteurs proposant des ventes directes à la Ferme ou organisant des Paniers Bio

Nous aurions aimé plusieurs “Champs des Possibles” (comme l’expérience Riz Péi)

  • Quelques plants en démonstration de végétaux qui poussent parfaitement à La Réunion et n’ont pas encore ou très peu de producteurs locaux alors qu’ils sont massivement importés  (Soja, Arachide, Coco)
    Quelles sont les problématiques ? Comment se lancer dans l’aventure ? des idées ?

Nous aurions aimé avoir l’occasion d’acquérir lors du Salon

  • Des plants bio de cultures maraîchères Horti Péi (dommage de se contenter d’une photo des plants exposés pour l’occasion
  • Des semences paysannes sur un stand Grainothèque Péi

 

Dans la partie Terroir il nous a manqué les artisans transformateurs, créateurs de Produits Péi

  • l’odeur du boucané ou des sarcives chaudes sortant du four présentées et expliquées par l’artisan
  • l’odeur du café grillé, des plants de cafés, des plants de thé, leur dégustation et vente
  • des ateliers gustatifs et olfactifs (pas seulement le samedi à 14 h 30 ou le dimanche à 16 h)
  • Découvrir les dernières créations, goûter, sentir
  • Stand de sensibilisation aux produits Péi :
    • qu’est ce qu’un “Produit Péi” – différence avec un “Nou la fé”
    • Comparer en réel “Miels et Confitures Péi avec des produits importés ! Quel goût ? Valorisation de l’économie locale, impact environnemental
  • Stand de présentation et vente des accessoires et ustensiles  : Grattoir Coco, Pilon, extracteur d’huile, couteau de découpe spécial ananas…

Concernant les conférences :

Un grand merci à tous ceux qui ont partagé leurs connaissances et passions, et lancent réflexions et échanges.

Pour le public, pas si facile de participer à plusieurs conférences en raison des créneaux horaires (la majorité du public passe une matinée ou un après midi sur le salon mais pas une journée complète)

  • Pour partager avec le plus grand nombre, les conférences ont-elles été filmée ?
    Sera-t-il possible de voir les vidéos ?

 

Concernant les ateliers

Comme exposé en première partie de l’article…. pas vu donc pas pu participer !

Les Ateliers sont indispensables mais devraient toucher plus de monde et mener à des débouchés !

Au lieu de programmer un Atelier de ceci à 13 h 30, un autre sur autre thème à 15 h et qu’en dehors de l’Atelier il n’y ait pas de visibilité…

Nous aurions aimé :

  • Des stands dédiés, installés dès le premier jour et pour toute la durée du salon, présentant les matériaux ou ingrédient, les créations réalisées ou réalisables
  • Des minis ateliers en continue pour que tout le public puisse participer lors de son passage au Salon
  • Des ventes des créations artisanales
  • Les coordonnées des personnes proposant des Ateliers pour les retrouver et pouvoir programmer des Ateliers en leur compagnie ultérieurement

 

EN EXTERIEUR …

Dans la partie dédiée à l’élevage, il nous a manqué :

  • La présence des éleveurs pour parler en direct de leur métier, de leur passions, de leurs difficultés
  • Savoir qui parmi eux s’est lancé dans la transformation de produits artisanaux
  • Lesquels accueillent les Réunionnais à La Ferme ?
  • Créer le lien sur l’origine des produits pour les jeunes consommateurs : parce que le jambon ne vient pas du rayon frais d’un supermarché, parce que la saucisse n’est pas produite par M. Herta ou autre… Parce que le lait vient du pis de la vache avant la Sicalait.
    • Des panneaux d’information de sensibilisation sur la chaîne alimentaire
    • La présentation des Produits Péi, les marques 100% locales, la valorisation du frais
    • L’intérêt des produits péi dans l’économie locale
    • L’intérêt écologique de consommer des produits locaux, en circuits courts

Dans la partie dédiée “Animation – loisirs” :

Nous sommes restés coi par rapport à la thématique Terroir et Durable !!!!

Qui se déplace au Salon Ferme en ville pour aller jouer aux jeux de foire Las Vegas, Macao and co.. ? Quel valorisation du Terroir réunionnais et d’une Réunion durable  en jouant à l’Attrap’peluche  made in China ?

Ils nous a manqué l’esprit de la Ferme

  • Des ateliers vivants pour les jeunes : Traire une vache ou une chèvre, un poulailler où les marmailles seraient allés chercher eux même des oeufs sur la paille…
  • Des mini courses en brouette
  • Des jeux lontan (une asso spécialisée propose ces animations)
  • Apprendre à planter et repartir avec son pot
  • Reconnaître les produits, des fruits et légumes lontan… Kezako ?  le goût, l’odeur ?
  • Reconnaître les objets lontan ?
  • Comment râper la Coco ?
  • Comment extraire l’huile de Coco, l’huile Mourongue. Quelle différence de goût, quelles utilisations
  • Concours découpage Ananas, Concours râpage Coco
  • Gagner des Chapeaux Lapaille

 

Pourquoi cette critique ?
Parce que le sujet nous tient particulièrement à coeur (dans la négative nous nous serions contentés d’un simple “bof” en commentaire de l’évènement). Parce que nous participons à la majeure parties des évènements agricoles, artisanaux ou floraux de l’île. Parce qu’une partie de ce site est dédié à l’alimentation paysanne et artisanale ainsi qu’à la valorisation des produits péi. Parce que nous sommes consomm’acteurs.
De cette édition 2020 nous ne garderons en mémoire que nos coups de coeur et fondons de grands espoirs sur l’évolution des futures éditions

 


Médias réunionnais un onglet pour l’écologie

Environnement, climat et Biodiversité sont au coeur des préoccupations des écocitoyens soucieux pour la préservation de la Planète et l’avenir.

Les Médias Réunionnais publient et relayent régulièrement des articles relatifs à l’environnement et nous les en remercions. Il est toutefois difficile de retrouver d’anciens articles sur cette thématique.

SVP : Un onglet dédié à l’environnement sur les sites et blogs de la presse en ligne

S’ils vous plait… Cela semble peu de choses mais a son importance. Mettre en avant un sujet majeur qui concerne l’ensemble de la population réunionnaise et permettre aux internautes de trouver facilement les publications relatives à l’environnement, la biodiversité, l’écologie, les diverses actions territoriales, associatives, citoyennes, scolaires ou entrepreneuriales ayant lieu à La Réunion.

Imaz Press par exemple propose un onglet spécial “Grand Raid”, évènement qui nous tient à coeur mais qui n’a lieu qu’une fois dans l’année et pourrait intégrer la rubrique “Sports”, un autre onglet spécial dédié aux “Requins” …

 

Zinfos 974 a de son côté créé un onglet spécial “Animaux” pour alerter sur la maltraitance animale et la diffusion des compagnons perdus

 

 

 

Dans la presse en ligne des Mascareignes

A ce jour, les seuls Médias en ligne des îles du Sud Ouest de l’océan Indien proposant cet onglet sont le média mauricien Zinfos Moris et les Médias mahorais le Journal de Mayotte et Mayotte Hebdo.