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Changer son mode d’alimentation

Il y a urgence !

C’est un fait établi, la production intensive de viande dans le monde a un impact écologique dramatique

  • 70 % des terres cultivables sont exploitées pour nourrir le bétail destiné à la production de viande au lieu de cultiver des aliments pour nourrir les populations (voir illustrations Source : Viande info – L214
  • En parallèle, la pêche intensive engendre la disparition progressive des ressources marines.

 

 

Pour quelles raisons ?

Finances, profits, rendement, croissance ont été les maîtres mots du siècle dernier avec une croissance exponentielle ces 30 dernières années :

  • Produire plus, cultures génétiquement modifiées, utilisation de pesticides, déforestations massives pour produire des aliments destinés aux élevages intensifs, multiplication des flottes de pêche et de techniques dévastatrices
  • Développement d’usines à bestiaux et élevages en batterie, utilisation d’antibiotiques, hormones
  • Industrialisation du vivant, industrialisation de l’alimentation
  • Créer l’illusion par la chimie avec les additifs alimentaires : colorants, exhausteurs de goût, acidifiants, édulcorants, épaississants…
  • Créer l’abondance en exploitant les sols, les eaux et les ressources de toute la planète, externaliser pour offrir plus de profits aux acteurs économiques, exporter des produits transformés industriellement et chimiquement modifiés vers des zones de consommation.

 

Tout cela sans prendre en considération :

  • Le respect de la Planète, de l’environnement, de la biodiversité
  • La limite des ressources terrestres et océanes
  • La santé publique
  • Le respect du vivant et la souffrance animale
  • L’impact sur réchauffement climatique et la déforestation
  • L’impact de l’exploitation, du pillage des ressources dans les zones les plus fragiles
  • Les alertes répétées des scientifiques
  • Le bons sens et l’humanité

Résumé en vidéo

 

Nous savons que nous devons réduire sensiblement notre consommation

Changer nos habitudes n’est pas facile

Habitudes, traditions, terroir, patrimoine culturel, éducation, famille, goûts personnels, croyances, plaisir, budget, modes, publicité… influencent notre alimentation.

 

Si la transition vers une alimentation éco-responsable est indispensable, nous ne pouvons exiger ou contraindre les population au changement mais au contraire :

  • Faire preuve de tolérance et de respect envers les autres
  • Comprendre les différences plutôt que de critiquer et apprendre de l’autre
  • Faire preuve de bienveillance plutôt que d’attaquer ceux qui mangent autrement
  • Expliquer, partager, soutenir, aider à trouver des alternatives, répondre aux questionnements des uns et des autres

Il ne doit pas y avoir les gentils verts donneurs de leçon d’un côté contre les méchants viandards coupables de tous les maux de l’autre… Et à l’inverse, Les omnivores ne doivent pas considérer les végétariens comme des extra-terrestres utopistes alors qu’ils témoignent qu’un régime alimentaire responsable est tout à fait possible.

  • NON les Végétariens ne sont pas des fanatiques du Tofu, ni des soixante-huitards attardés, ni des personnes dénuées de goût
  • NON les Omnivores ne sont pas des cannibales sanguinaires irresponsables
  • NON les Flexitariens ne sont pas des bobos écolos bipolaires
  • NON les Végans ne sont pas la secte des légumineuses et des tubercules

 

Zonion s’en va en guerre… contre les fausses bonnes idées

  • Expliquer à un Réunionnais qu’il faut diminuer la viande et manger plus de céréales, féculents, légumes et grains
    Parce que l’assiette réunionnaise n’a pas attendu ces conseils pour intégrer tous ces ingrédients
  • Comparer la valeur nutritionnelle du Cari Pat’Cochon ou d’un bon Rougail saucisse avec celle d’un délicieux steak de tofu ou d’une tarte au concombre
    Parce que là… vous touchez l’intouchable et risquez l’insurrection
  • Dire à une famille ayant de petits revenus, d’acheter du bio pour la santé de leurs enfants !
    Parce que TOUT le monde aimerait avoir les moyens de manger BIO
  • Culpabiliser de manière agressive « Le lait c’est pour les veaux… si t’es pas un veau, bois du lait d’soja »
    Parce ce que dans ce cas… testez le jus de carottes, c’est végé et ça rend aimable
  • Dire à un végétarien ou un végan qu’il rate énormément parce que la viande ça a bon goût !
    Ne croyez pas qu’ils soient des exaltés du boulgour et des pois chiches, certains ne conçoivent pas de manger des animaux, d’autres s’abstiennent uniquement par acte citoyen pour luter contre la maltraitance animale
  • Accuser votre voisin d’être responsable de la souffrance animale dans le monde dès qu’il allume son BBQ
    Parce que cela ne fera pas avancer le schmilblick

 

Sérieusement… comment pouvons nous avancer ensemble ?

Des idées, des solutions alternatives ?

  • Partager des infos de sensibilisation et des alertes…. mais aussi de bonnes recettes et des tuyaux pour arriver à changer nos habitudes
  • Inviter à réduire, simplement réduire dans un premier temps, la consommation de viande et poisson
  • Encourager les petits gestes de ceux qui essayent et souligner l’impact positif de leurs efforts
  • Organiser des pique-niques découverte et partage avec de tout et des étiquettes d’info pour que personne ne se sente frustré d’une manière ou d’une autre et créer le dialogue
  • Organiser des ateliers goût et nutrition : Le plaisir gustatif est important, découvrir de nouvelles saveurs ou modes de cuisine et expliquer l’intérêt nutritif d’un plat sont les meilleurs arguments
  • Offrir un bouquin de recettes végétariennes ou un panier BIO au lieu d’une cafetière ou une boîte de marrons glacés
  • Signer les pétitions pour dire STOP aux Pesticides et refuser la maltraitance animale
  • Consommer des produits frais et locaux (voir annuaire : Producteurs BIO, Producteurs agriculture raisonnée, Apiculteurs, Eleveurs Péi, Produits Péi…).

A lire partir de mercredi 10 septembre : Trucs et astuces pour une transition végé.. en douceur


Imaginez le pouvoir des consommateurs réunionnais

Réduire notre impact environnemental et valoriser l’économie locale


Il suffit de pas grand chose pour faire un pas de géant… Juste REFUSER d’acheter des produits frais importés et consommer local :

  • Des fruits et légumes produits localement car nous avons la diversité et la qualité
  • Acheter du poisson frais de l’océan Indien chez le poissonnier et bannir les poissons congelés et ceux qui arrivent par avion
  • Manger de la viande Péi ! Beaucoup mangent du cochon… C’est tout de même incroyable que des gens achètent en grande surface du porc élevé en cage, nourrit avec des céréales produites à l’autre bout du monde, du jambon et du saucisson made in UE vendu sous plastique alors que nous avons des éleveurs Péi dans les hauts et de la charcuterie artisanale !
  • Acheter du poulet et des oeufs La kour, du poulet BIO ou fermier de la Réunion au lieu des produits congelés traités et sans saveur.

 

Certains diront “Ah oui mais le local c’est plus cher, importé lé mwin cher !

C’est là que nous devons faire un choix… en manger que 2, 3 ou 4 fois par semaine ou diminuer les quantité MAIS manger des produits de bonne qualité, d’une part pour notre santé et d’autre part pour faire stopper la folie irresponsable des élevages intensifs.

Nous aurons aussi besoin du soutien des Producteurs et Eleveurs de La Réunion pour un juste équilibre des prix lors des ventes directes.

Ansanm po domin !


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