Cetanou


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Aides rénovation énergétique

Guide des aides à la rénovation énergétique

 

Le Guide 2020 de l’ADEME sur les aides à la rénovation énergétique des logements existant est paru en juillet.

Vous y trouverez l’ensemble des aides auxquelles vous pouvez avoir droit, quels que soient vos revenus.

Ma Prime Rénov concerne les revenus modestes. Au delà, plusieurs aides peuvent être cumulées selon les travaux à réaliser pour :

  • Pompes à chaleur
  • Chauffe eau solaire
  • Chauffage solaire
  • Systèmes de ventilation
  • Isolation des murs, toitures
  • Remplacement de fenêtres

Consulter le Guide

Programme Clim-éco

 

Merci à l’AFF – Association Française du Froid – Porteur du Projet Clim’Eco pour la publication de cet article


Dans le cadre de la loi de transition énergétique pour la croissance verte, la France a pris des engagements forts en matière d’économies d’énergie, avec un objectif de réduire ses émissions de CO2 :

  • faire baisser de 17 % la consommation d’énergies de la France
    d’ici à 2030
  • et de réduire de 40 % celle d’énergies fossiles sur la même période

Pour atteindre cet objectif de développement durable, l’Association Française du Froid (AFF) porte un programme d’économies d’énergie, soutenu par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire et l’ADEME, visant à sensibiliser, informer et former les ménages, collectivités et entreprises d’Outre mers, à un meilleur usage de la climatisation. La climatisation est effectivement l’un des équipements les plus répandus dans les départements ultra-marins et représente près de 20 % de la consommation d’électricité des ménages. Ménager l’usage de la climatisation et adopter des éco-gestes est devenu une priorité.

L’AFF vous invite à découvrir le site du Programme Clim-Eco en cours de déploiement sur l’ile de la Réunion.





L’avis Cetanou sur le Programme

Favorables bien sûr à la réduction des coûts énergétiques dans l’intérêt général et conscients de ma nécessité absolue de sensibiliser et former aussi bien les professionnels du froid que les collectivités, entreprises et particuliers utilisateurs de systèmes de climatisation aux éco-gestes !

Il suffit de constater le nombre d’établissements publics où il est courant de ressentir un choc en entrant dans un local surclimatisé avec parfois près de 20° d’écart entre l’extérieur et l’intérieur climatisé et de voir, en plein été, des employés (es) obligés (es) de porter un gilet tant il fait glacial dans leurs bureaux.

Il suffit également de voir l’état de certains climatiseurs, pour comprendre que leur entretien n’a pas été fait depuis un certain temps… avec un doute sur l’état des filtres et les risques d’air malsain.

Programmer des ateliers de formation et parvenir à des normes de meilleure utilisation sont des enjeux capitaux.

La présentation ludique du programme en fait un outil convivial et accessible



Regard critique mais constructif sur la présentation du Programme :

Nous trouvons dommage, qu’à ce jour, les documents ne soient pas publics, mais nécessitent obligatoirement de s’inscrire en acceptant d’être recontactés par des professionnels du froid, avant de pouvoir recevoir les conseils et le coaching d’Octo (la petite pieuvre bleue) !

En effet, bon nombre d’internautes risquent de ne pas s’inscrire par peur de recevoir ensuite des appels ou emails récurrents proposant la vente de climatiseurs ! On se doute que cela permettra la création d’une base de données commerciale et permettra d’établir des stats.

Si nous comprenons parfaitement la nécessité d’une inscription pour les entreprises publiques ou privées ou encore les collectivités souhaitant adhérer à un programme de formation, nous pensons que le dossier de sensibilisation de tous les particuliers Réunionnais souhaitant être informés devrait être téléchargeable sans obligation. Et ce pour plusieurs raisons :

  • Je suis employé (e) d’une entreprise : cela me permet d’être attentif (ve) à la Climatisation dans mon entreprise et en parler autour de moi
  • Je suis particulier avec une clim : J’aimerai juste savoir quels éco-gestes je peux appliquer, dès à présent, en toute autonomie. Libre à moi de m’inscrire ensuite sur le site pour des mesures spéciales ou avoir les conseils d’un expert</li
  • Je n’ai pas de clim, mais j’y pense : Je suis écolo, parfois j’y pense mais hésite encore… connaître les éco-gestes et les mesure écologiques pour réduire l’impact d’une clim, sans engagement de ma part, pourrait m’être utile.
  • Je n’ai pas de clim et recherche une alternative : Des conseils tous simples pour bien aérer et ventiler sa maison de manière naturelle, des idées pour végétaliser ou aménager l’espace… voir notre article Eco-habitat
  • Au niveau des statistiques du programme, le taux de téléchargement suffirait à titre d’indicateur

 

Bissap culture et transformation

Le Bissap est l’une des plantes indispensables, de culture facile et poussant partout à La Réunion,
aussi bien au jardin que dans un pot sur une terrasse ou un balcon… alors, pourquoi s’en priver ?



Consommer malin : semer, planter, récolter

On se demande vraiment pourquoi on trouve en magasins spécialisés, des fleurs de Bissap importées ? Une aberration lorsque que nous pouvons la cultiver très facilement à La Réunion !


Comment se procurer des graines ?

Rien de plus simple que de trouver des graines BIO ou issues de jardins en permaculture sur le territoire :

  • Participer aux journées écolos Troc’Action lancées par des Associations ou des Collectifs locaux. Lors de ces moments d’échanges, les Grainothèques viennent jusqu’à vous !
    Pour n’en citer que quelques uns : Germin’Acteurs avec Jacky Herbinière, 5000 Pié d’Bwa avec Marie Faham, Vous pouvez également nous envoyer un message depuis notre page contact ou sur la page Facebook Cetanou
  • A la grainothèque du Marché bio de l’Eperon
  • En achetant des calices sur les Marchés forains auprès des producteurs certifiés BIO ou permaculteurs, puis en récupérant les graines


Le Bissap en images

Plantation  – Evolution – Récolte – transformation

Nous avons un tout petit coin de jardin dans lequel il est interdit de planter en terre… mais les pots sont autorisés, donc on en profite pleinement !

La première année, nos plants de bissap étaient dans plusieurs pots, taillés à environ 80 cm de haut. Cette année pour optimiser l’espace nous avons planté dans un gros pot de 50 / 60 litres en laissant le plant principal monter à 1,50 m  environ, puis, en le taillant en boule… sur ce seul plant une centaine de calices récoltés !

La plante formant un tronc, nous le rabattons après la récolte et tentons de le garder tel quel pour la prochaine récolte.  En revanche nous allons semer de nouveau au pied et essayerons de créer plusieurs niveaux (toujours dans le but d’optimisation de notre espace réduit.

Bien sûr, si vous avez un jardin… lâchez vous !

 


 

Côté consommation

Tout est bon ! Lorsque l’on rabattait des branches, nous mangions les feuilles en salade mélangées avec de la laitue. Au moment de la floraison, quelques pétales pour donner de la couleurs à nos assiettes.

Avec les calices, une partie utilisée fraîche pour faire des jus de bissap et du sirop et comme rien ne se perd, nous gardons les calices infusés, en ajoutons d’autres et préparons de bonnes confitures maison Bananes – Bissap. (On peut bien sûr faire confiture et gelée de bissap seul, mais nous n’avions pas assez de volume). Comme les calices sont jolis, on peut aussi les cristalliser !

Une partie des calices est mise à sécher (soit au soleil avec une cloche en filet – soit au four) ceux là sont conservés en bocaux pour nos futures tisanes.

 

Calices mis à sécher et récolte des graines pour la grainothèque
et tout ceka avec un bon jus de bissap bien frais pour se rafraîchir

 

Une matinée transformation maison : à gauche confiture Bananes-Bissap maison,
puis confiture de Tangor, pesto, sauce à l’ail,jus et sirop bissap, jus de tangor


 

C’est à nous d’agir… voilà une solution alternative toute simple à mettre en place. De bons moments passés au jardin, la fierté de voir nos plantes produire et récolter nos propres fruits… La pleine satisfaction de manger sain et local sans passer par l’étalage d’un magasin et cerise sur le gâteau, c’est gratuit !
Le changement commence à la maison et dans nos assiettes !

 

Troc plantes ile Réunion

Troc’Action plantes à La Réunion

 

Samedi 18 juillet, nous répondions à l’appel du Collectif 5000 Pié d’Bwa  – organisation d’une matinée Troc’Action à Saint Leu.

Quelques plants étaient déjà prêts dans le jardin et des graines préparées durant ces derniers mois. La veille, en compagnie de Sonia Da Silva, nous sommes allées récolter dans le jardin de Marie Faham, de beaux calices de bissap, des cosses de Zambrovate, ti piments… et récupérer d’autres petits plants.

Grâce au collectif, nous avons aussi récupéré de nouvelles graines et semences, minutieusement préparées en pochettes pour compléter la grainothèque.

Ce matin, le ciel bleu était au rendez-vous et le poste installé dès 8 h 45 pour l’accueil.

C’est avec grand plaisir que nous avons accueilli Achille Amemoutou avec plein de trésors ! De superbes plants, greffés, marcottés de fruitiers, plantes ornementales, plantes à parfum… Un art qui ne s’invente pas, qu’il maîtrise merveilleusement et dont il partage volontiers la technique.

Juste 2 stands, peu de monde au rendez-vous… mais de magnifiques rencontres et échanges au fil de la matinée.
La vraie richesse est là, celle du hasard qui place sur le même chemin des passionnés. Nature, plantes, graines, arbres, jardins rappellent nos souvenir, éveillent l’intérêt, nous projettent dans l’avenir et tissent des liens.

Merci Achille, Marisa et son chéri, un couple charmant passionné d’arbres à palmes, une dame qui s’est arrêtée au cours de sa promenade et découvrait avec plaisir le troc’action et 2 autres personnes venues discuter un moment.

Arrêt sur image au survol de la souris

 

Grainothèque et échange de plantes et plants
Être un éco citoyen commence par des gestes simples… La nature est belle et généreuse et nous avons la chance que tout pousse à La Réunion. Nul besoin d’avoir de nombreux hectares, un petit jardin, une bordure, des pots permettent à tous de semer, planter et récolter qui des fruitiers ou légumes, qui des aromatiques et plantes médicinales ou encore des plantes ornementales, parfumées, lontan cultivées avec fierté.

L’une des plus belles solutions alternatives qui soit est le partage… échanger nos graines et semences, troquer nos boutures, marcottes, petits plants, fleurs, légumes, fruits mais aussi nos transformations faites maison issues de produits locaux.





Pour cette journée Troc’Action lancée par 5000 Pié d’Bwa, 7 points de rencontre ont accueilli le public :

  • Nord
    Sainte Clotilde au 33 allée Charles Péguy à la @ la cour du “33” avec Michaël Scheer
  • Sud
    Entre Deux chez vavang’art avec Adélaïde Lasbareilles Adélaïde
    Saint Pierre sur la Coulée verte avec les Incroyables Comestibles avec Jacky Herbiniere
    Le Tampon sur le terrain 140 chemin la pointe avec Christelle Navarro Marie
  • Ouest
    la Saline les hauts à Kaz maron avec Sonia Da Silva
    Saint Leu au four Mao avec Mao Tao
    Saint Leu sur la plage 46 avec Tara Cetanou

Miss écologie Réunion

Samedi 18/07/2020 – 4 h 30 – Cette nouvelle à la une de Clicanoo a fait ma journée !
Rendez-vous ce matin 9 h pour la journée Troc’Action… le temps d’écrire quelques lignes…

Il est parfois difficile et de sensibiliser les internautes contre le Greenwashing
Merci le JIR ! L’appel à candidature pour Miss écologie Réunion nous offre une belle opportunité !

Une fois n’est pas coutume, citons la définition du greenwashing de Wikipédia
Le greenwashing, aussi nommé « écoblanchiment » ou « verdissage », est un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation (entreprise, administration publique nationale ou territoriale, etc.) dans le but de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse. La plupart du temps, les dépenses consenties concernent davantage la publicité que de réelles actions en faveur de l’environnement et du développement durable.

 

Et hop le concours de beauté se met au vert

Méthode de verdissement : Un site web dédié et des critères choisis :

  • Une dominante chromatique verte
  • Un logo vert
  • Le mot ECOLOGIE en vert et en lettes en majuscules
  • Les portraits de 2 ravissantes jeunes femmes photographiées au milieu de feuillages tropicaux…

Si le texte évoque que la sélection sera basé sur “la beauté et l’engagement écologique”, les critères d’admission pour participer au casting sont plus révélateurs :

  • Être de nationalité française
  • Être inscrite à l’état-civil / de sexe féminin
  • Avoir entre 18 ans et 29 ans le 17 décembre 2020
  • Mesurer minimum 1,65m sans talons
  • Être célibataire sans enfant
  • Avoir une adresse de résidence à La Réunion
  • Ne pas avoir eu recours à la chirurgie plastique (sauf réparatrice)
  • Ne pas avoir participé à des séances photos ou captations audiovisuelles… partiellement ou totalement dénudée.

L’option écolo :
Gageons que les jeunes femmes sélectionnées lors du casting auront ensuite les séances photos essentielles pour entrer dans la thématique du concours :

  • Martine* au potager arrose ses salades
  • Martine* plante un arbre avec une asso
  • Martine* sauve un oiseau
  • Martine* a ramassé des déchets sur la plage ensoleillée

Et Martine* s’envolera pour représenter l’engagement écologique de La Réunion aux concours de Miss nationaux et internationaux, faisant fi de son empreinte carbone.

* Je demande solennellement pardon à toutes les Martine

 

Le défi du concours de belles plantes

Un peu d’humour face à l’absurde…

En toute logique, pour rester cohérents avec la thématique, les organisateurs devront se passer de leurs habituels sponsors et s’adapter à l’écologie. Durant l’année de sa consécration, Miss Green ne portera pas les costumes de Donald Cardwell, ne roulera pas en SUV…

Quel pourrait être le credo d’une Miss écologie ?

  • De voiture je me passerai, préférant le vélo plus écolo
  • De vêtements en matières 100 % naturelles je me vêtirai en veillant à l’éthique des producteurs et des chaînes de fabrication
  • De tout cosmétique chimique je me passerai et je valoriserai les produits 100% naturels
  • De métaux précieux je me passerai, préférant les bijoux naturels créés par des artisans Péi
  • Mes cosmétiques et produits d’hygiène je fabriquerai
  • De coton démaquillant je me passerai, de lingettes lavables je me servirai
  • Mes achats je limiterai (et hop, la méthode BISOU)
  • Mes affaires, accessoires, objet je réparerai et réutiliserai
  • De roses je me passerai, préférant les fleurs locales
  • De produits locaux issus de l’agriculture bio ou de la permaculture je me nourrirai
  • De viande et poisson je limiterai la consommation pour lutter contre la déforestation et la surpêche
  • D’eau en bouteille plastique je me passerai, une gourde réutilisable j’utiliserai
  • Aux marches pour la préservation de l’environnement je participerai
  • Aux collectes de déchets je participerai pour met prop mon île
  • Contre les pesticides je me battrai
  • Pour la préservation de la biodiversité je m’engagerai
  • Anti gaspi je deviendrai
  • Zéro déchet attitude j’adopterai
  • Etc.

 

Beauté plastique VS belles personnes

 

Être femme, grandir, se construire, se réaliser, avancer, donner la vie, avoir la tête bien remplie, trouver son équilibre, être heureuse, être une belle personne…Être belle ou beau est un cadeau qui arrive comme cela, tout seul, sans effort, sans talent particulier. Tant mieux pour ceux et celles dont la fée « beauté » s’est penchée sur leur berceau, mais quelle gloire en tirer ?

Est-il nécessaire de couronner, récompenser la beauté ? N’est-ce pas réducteur ? Ces critères de beauté plastique ne sont-ils pas à contre courant d’un esprit de bienveillance ou d’égalité des chances ?

Quel intérêt d’associer beauté et écologie : Aucun.
Malheureusement, tous ces clichés n’existent que par l’attachement populaire de certains à ce type de concours.

Etre une belle personne

La vraie beauté de l’être vient de l’intérieur, se cultive, se tourne vers les autres, fait montre de bienveillance, de sagesse, de générosité. Des dons ou talents, un savoir-faire, des connaissances et leur transmission.

La beauté de l’âme, celle d’un regard sincère, une main tendue. La beauté du geste, prendre soin d’autrui, de son jardin, de la planète, de la biodiversité…

Nous connaissons tous de belles personnes de toutes générations, celles qui ont marqué notre enfance, celles qui illuminent notre vie, nous montre la bonne voie, nous apprennent, nous inspirent, nous soutiennent. Celles qui oeuvrent pour le social, l’environnement, l’équité et la justice… Ces belles personnes n’attendent pas de récompenses particulières.

 

Nous avons la chance, à La Réunion, que les médias mettent à l’honneur dans leurs colonnes les belles actions en faveur de l’humain, mais aussi celles tournées vers la préservation du patrimoine, de l’environnement et de la biodiversité. Et nous leur en sommes sincèrement reconnaissants.
Mais nous cherchons désespérément l’intérêt d’un concours de Miss Ecologie !





MAJ – articles presse locale :

Alternatives au papier toilette

Pee Poop or not Pee Poop…  that is the question

Si de nombreuses solutions alternatives peuvent être adoptées sans trop de difficulté pour participer à la préservation de la planète. Les alternatives au papier toilette présentent, quant à elles, bien plus de réticences de la part du public.

Pour la préservation de la planète, il est capital de sensibiliser la population à la lutter contre la déforestation et la préservation des ressources en eau.

Les usagers de papier toilette peuvent participer, à titre individuel, à la préservation des zones forestières et réduisant leur consommation de papier hygiénique ou en se tournant vers des alternatives écologiques.

 

Quelques chiffes… sous réserve
Des chiffres sous réserve car anciens… De nombreux articles mentionnent le chiffre de 27 000 arbres abattus  par jour pour la fabrication du papier toilette…  mais tous se basent sur des chiffres du WWF datant de 2005 (où ils annonçaient  270 000  abattus par jour dont 10% dédiés pour la production de papier toilette)

  • 27000 arbres coupés par jour pour la production de papier toilette (chiffres 2005)
  • 140 litres d’eau pour la fabrication d’un rouleau
  • Entre 60 et 100 rouleaux consommés par an et par personne

Une certitude basée sur des donnés récentes : La déforestation est responsable de 12 % des émissions de gaz à effet de serre (selon rapport du GIEC et Greenpeace 2016)

 

Quelles solutions alternatives ?

 

Réduire sa consommation de papier toilette classique

Commencer par en parler en famille, rappeler aux enfants et aux ados que le papier toilette nécessite la coupe d’arbres et beaucoup d’eau pour sa fabrication et produit un déchet final. Réapprendre l’utilisation du PQ… inutile de former un gant de boxe pour s’essuyer.

Le plus facile est de commencer par contrôler sa consommation de papier par la famille. Un simple calcul des rouleaux utilisés par mois. Puis tenter de limiter la consommation.

Rose, bleu, orange, imprimé, parfumé, issu de la déforestation ne sont bons ni pour la Planète, ni pour l’hygiène corporelle. Lire attentivement les composants et éviter les produits contenant des encres, colorants et senteurs artificielles.

Opter pour du Papier toilette recyclé

Autant adopter une attitude éco responsable et privilégier les papiers toilette issus du recyclage de papier, sans teinture ni parfum. Toutes les enseignes en proposent !

Votre postérieur ne vous en voudra pas… et vous ferez un premier geste sensible pour l’environnement.

A La Réunion, plusieurs entreprises engagées pour l’environnement collectent les déchets papiers directement dans les entreprises. Ceux-ci sont ensuite transmis à Cycléa, au Port, avant d’être exportés en Inde !

N’est-il pas temps de créer une filière réunionnaise de recyclage du papier, créatrice d’emplois et permettant de limiter les importations ?

 

Sélectionner des produits en fibre de bambou

De nouvelles alternatives ont vu le jour, utilisant des produits en fibre végétale d’une graminée à croissance rapide et renouvelable : Le Bambou.
Un geste simple permettant de préserver les grands arbres. Le bambou pousse très bien à La Réunion… A quand l’exploitation de cette filière ?

Plusieurs entreprises se sont lancées dans cette aventure… Nous retiendrons la Start UP française MIMA, une entreprise familiale éthique et éco responsable, dont le projet a été financé par le financement participatif. Que proposent-ils ?

  • Fabrication 100 % bambou
  • Sans encre, ni colorant, ni senteur
  • Sans chlore, ni BPA ou formaldéhyde
  • Packaging zéro plastique, recyclable et compostable
  • Et 50% des bénéfices reversés pour planter des arbres

 

Remplacer le papier toilette jetable par des alternatives lavables en tissu

Ces nouvelles alternatives sont à la une des boutiques « Zéro déchet » et petit à petit, le Business du zéro déchet se retrouve en vente sur les GAFAM ! Des artisans créateurs ont imaginé des 10 lingettes éponge et tissus aux couleurs variées, maintenues entre elles par un bouton pression plastique et enroulées pour former un rouleau de « papier toilette lavable » !

Avantages :

  • Une alternative au papier, donc moins de coupe d’arbre
  • Une solution lavable et réutilisable
  • Création d’emplois (Artisans, distributeurs…)

Inconvénients :
La conception
Présentés comme alternatives écologiques on ne peut toutefois oublier la composition des tissus, le façonnage, les teintures et modes d’impression… Certes, on ne coupe pas d’arbre mais production et fabrication consomment beaucoup de ressources : Fibres d’origine végétale (coton, lin, chanvre, jute…), fibres artificielles à partir de cellulose (pâte à papier) : viscose, rayonne, acétate), fibres synthétiques à base de résidus pétrolifères (polyamide, polyester, acrylique…) et boutons pression en plastique.

Le prix
Le prix consommateur reste élevé, malgré l’option réutilisable, entre 15 et 39 € le rouleau de 10 feuilles. Combien de rouleau sont nécessaires pour une famille de 4 personnes ? Entre 6 et 10 pipis par personne et par jour = 1 rouleau chacun par jour
Sachant qu’ils doivent être lavés, puis séchés avant réemploi = au moins le double = au moins 2 rouleaux chacun
Soit 4 x 2 x 27 € (prix moyen) = 216 €

Le risque de retomber dans un circuit industriel pour faire baisser les coûts au détriment des petits artisans.
Si vous choisissez cette option, privilégiez les Artisans de La Réunion !

Côté pratique

  • N’est utilisé que pour le Pee (donc en supplément de papier classique pour le Poop)
  • Prévoir un sac de collecte des 40 lingettes en tissu par jour
  • Consommation d’eau et d’électricité régulière pour faire tourner les machines ou les laver à la main
  • Etendage + ré-agrafage des lingettes en rouleau de 10 (ce qui peut être chronophage)

Autres solutions Péi
Plusieurs Artisans réunionnais confectionne des lingettes carrées du même type, sans attache, présentées dans de jolies panières en tissu. Une solution locale !

Possibilité de jouer la carte 100 % écolo avec le home made. Une solution qui permettrait de réutiliser / reclycler des serviettes éponges pour confectionner des petits carrés pour s’essuyer. Pensez aux Ateliers proposés dans les Ressourceries de l’île et par les artisans eux-mêmes.

 

Les alternatives lavantes

Remplacer le papier toilette par la douchette

La douchette, la fameuse douchette en remplacement du papier toilette

Nettoyer son auguste fessier et ses parties intimes à l’eau semble être une évidence. De nombreux pays utilisent la technique de la douchette à l’inverse des pays parmi les plus grands consommateurs de papier toilette.

Le bidet, très populaire en France au début du siècle est entré en désuétude dans les années 70. A noter toutefois que le bidet était installé dans les salles d’eau ou salles de bain pour le lavage des parties intimes, mais que les toilettes étaient majoritairement séparées.

Avantages :

  • Réduit l’usage du papier toilette, mieux pour la planète et plus économique
  • Un derrière propre, nettoyé à l’eau, plus hygiénique
  • Peut être utilisée dans la cuvette et éviter de tirer la chasse d’eau pour les petits besoins
  • Pas cher à l’achat et d’installation facile – comptez entre 25 € et 40 € selon la qualité

Inconvénients :

  • Pour le nettoyage Poop, aide ou vérification manuelle… ce n’est pas gagné lorsque l’on est habitué à être isolé des matières fécales par le papier toilette
  • Toujours la possibilité de se laver les mains après… possible uniquement si le WC est installé dans une salle d’eau ou s’il dispose d’un petit lavabo
  • Prise en main nécessaire pour ne pas éclabousser partout… mais l’expérience vient avec le temps
  • Conseil d’utilisation : tenir la douchette de la main droite et utiliser la main gauche pour nettoyer…
    • Théorie pratique, sauf lorsque par manque de place la douchette est installée à gauche des toilettes
    • c’est là qu’une 3e main serait utile pour retenir les vêtements longs (robe, chemise..) et éviter qu’ils ne soient mouillés

Le séchage
La partie obscure de la douchette WC !

  • Attendre que la peau sèche toute seule… on n’a pas que cela à faire et, en appartement familial ou en coloc, impossible de monopoliser le lieu
  • Partir les fesses mouillées… ben non personne n’en a envie !
  • S’essuyer avec du papier toilette… Retour à la case départ ! (mais reste l’option de la lingette lavable)

 

Les abattants et toilettes japonaises

L’abattant de toilette lavant

Plus cher que la simple douchette, l’abattant WC à jet(s) est une alternative entre la simple douchette et les toilettes japonaises. Manuel ou électrique, avec 1 ou 2 jets… de nombreuses options et qualités font varier les prix entre 80 € et 1000 € !

  • Un derrière nettoyé à l’eau mais toujours les mêmes soucis de séchage

 

La rolls des toilettes, le nec plus ultra des WC, l’alternative ultime

Que dire de plus… une solution offrant une alternative complète pour se passer totalement du papier toilette avec un réel confort et quasiment sans inconvénient.

De multiples options réglables et mémorisables,  télécommande intégrée, jets d’eau chaude sélectionnable (orientation, pression), siège chauffant, séchage à l’air chaud… et quoi d’autre ? Le nettoyage automatique des douchettes, la chasse d’eau automatique ainsi que le rabat de l’abattant… et une lumière d’ambiance !

Dans ce monde merveilleux des toilettes connectées, il ne manque qu’un bon Jazz

Inconvénient :

  • Son prix entre 1200 € et 3000 €

 

Conclusion

C’est à nous d’agir, chacun à sa façon et selon ses moyens… Il ne faut passe voiler la face, le critère de prix est le principal facteur d’achat de la majorité des consommateurs. Le bon marché a toutefois un coût souvent supérieur… moins cher en apparence mais avec des rouleaux de 60 gr au lieu de 90 gr… les gens achètent donc plus cher au final !

  • Papier toilette classique en grandes surfaces, prix de revient entre 0,35 € et 0,68 € le rouleau
  • Papier toilette recyclé et écolo (Univert, Eco Planet, Naturalia, U Nature) entre 0,57 € et 0,75 € le rouleau
  • Papier toilette 100% Bambou – moyenne de 1,25 € le rouleau (Mais pas vu à La Réunion… à confirmer par la communauté)

Les espoirs se portent sur le développement d’alternatives locales, 100 % Made in Réunion, qui pourraient voir le jour dans le cadre du Recyclage papier à La Réunion. Même si cette alternative ne pourrait, par manque de volume, couvrir l’intégralité des besoins, nous pourrions ainsi créer des emplois sur l’île et limiter les importations.

Dans le match Papier toilette vs Douchette, nous donnons gagnant les papiers toilette recyclés ou écoresponsables. Le Washlet japonais reste toutefois le summum mais son prix est dissuasif.

 

La solution alternative
100 % Péi et 100 % nature

Notre Bringellier marron, une ressource naturelle et économique pour remplacer le papier toilette.
Nous utilisons souvent cette peste végétale comme papier toilette Péi lors des promenades en pleine nature…

Résistant et tout doux sur le dessus, il n’a pas son pareil ! Nous pouvons nous vanter d’avoir une vraie alternative végétale réunionnaise idéale dans la nature et dans les toilettes sèches.

Ramassage mégots 2020

Matinée sensibilisation et ramassage de mégots

Front de mer Saint Leu 27 juin 2020

Un ramassage de mégots sur le Front de Mer de Saint Leu, organisé par l’Association Surfrider Réunion – Initiatives Océanes en partenariat avec Cetanou.

Onze personnes se sont réunies ce matin, 9 adultes et 2 enfants très modivés et sensibles à la préservation de l’environnement. Les deux plus jeunes du groupe, Eloïse et Maxime, ont été choqués de voir tous ces mégots, juste à côté des manèges pour enfants. “On devrait en trouver ZERO par terre” disait Eloïse.

Bilan de la collecte

Un premier comptage a été effectué après une heure de collecte de mégots, avec :

4004 mégots

Yassine qui était partie ramasser plus loin, nous a rejoint avec un nouveau sac remplit de mégots, bilan final :

5622 mégots

Sachant qu’un seul mégot peut polluer 500 litres d’eau… ce sont 2 811 000 litres d’eau sauvés !


Observation

En Juin 2019 nous avions collecté à 4, 4287 mégots sur le même site et à peu près la même durée
Plus de mégots cette année, malgré le confinement, malgré l’absence de concerts !

 

Plusieurs passants nous ont interpellé en nous voyant ramasser les mégots, heureux de voir des personnes engagées mais également avec de belles propositions pour lutter contre les incivilités :

  • Mettre des gardiens qui verbalisent ceux qui jettent leurs mégots
  • Obliger les rondas et la ville à mettre des cendriers et mettre des panneaux appelant au respect des lieux
  • Punir ceux qui jettent des mégots en les obligeant à faire des journées de ramassage
  • Et poutant chez eux, les gens mettent leurs cendres et les mégots dans des cendriers ! il faut en parler à la télé, éduquer la population et imposer le respect des lieux publics.

 

Un Prototype de collecte des mégots

Sonia, Membre de l’Association Surfrider et de Cetanou, a réalisé un Prototype de “Boîte à mégots” partir de matériaux recyclés.

L’idée est une solution alternative simple à mettre en place pour sensibiliser de façon ludique les fumeurs à jeter leur mégots ailleurs que par terre. Organiser un VOTE sur des thématiques Péi, les fumeurs votent en jetant leur mégot dans l’urne de leur choix. Ce prototype est amené à être développé avec plus de moyens et installé sur les lieux publics.

 

Un grand BRAVO et un énorme merci à tous les participants

Jardins partagés à la Réunion

Les nombreux Jardins partagés créés dans les communes à l’initiative des Associations et gérés par les habitants des quartiers sèment non seulement des plantes potagères, des aromates et des fruits mais aussi et surtout, une âme, du bonheur et le sens du partage entre les habitants toutes générations confondues.

Ils font rêver et développent l’esprit solidaire, apportent une solution alternative et naturelle pour que tous puissent produire leur nourriture et manger sainement. Ils apportent la vie, font naître des passions, invitent les jeunes comme les anciens à renouer avec la Terre et protéger l’environnement.

 

Le Jardin de l’Olivier à Bois d’Olive

une très belle vidéo de Réunion 1ère

 

Le Jardin partagé de Moulin Joli à La Possession

Un beau jardin collectif de 1000 m² soutenu par l’Association An Gren Kouler
avec 30 parcelles au pied des immeubles gérées par les habitants du quartier.

Et un beau repartage sur la vie du jardin

 

Les Jardins Kaloupilé au Moufia

Un Projet lancé par l’Association VAREAS

 

Voir la vidéo de présentation par Thierry Hubert sur la page Facebook de VAREAS

Alternative école à la maison pendant le confinement

Solutions alternatives pendant le confinement pour les scolaires



L’épidémie de Coronavirus en engendré des mesures de confinement à La Réunion, période pendant laquelle les jeunes réunionnais ne peuvent se rendre à l’école, au collège ou au lycée pour étudier.
Pour soutenir les élèves de différents et les parents, voici quelques liens précieux sélectionnés pour vous.

Nous avons sélectionné des ressources en ligne gratuites pour qu’elles soient accessibles à tous. Il n’y a que Maxicours qui est sur abonnement MAIS propose une offre spéciale à 1 € pendant le confinement.

Il vous suffit de cliquer sur l’image pour accéder aux sites… Travaillez bien les p’tits loups !
 

PRIMAIRE : Maternelle et élémentaire
Fiches de cours et exercices à télécharger gratuitement pour tous les niveaux de la maternelle au CM2

 
 

PRIMAIRE : Maternelle et élémentaire
Fiches éducatives et ludiques à télécharger gratuitement pour tous les niveaux de la maternelle au CM2

 
 

PRIMAIRE et COLLEGE :
Cours, mémos, quizz et vidéos pour des révisions en Français et en Math

 
 

PRIMAIRE – COLLEGE – LYCEE :
Des cours complets à consulter en ligne sur Ordinateur, Tablette ou smartphone
Cours GRATUIT sur simple inscription sur le site

 
 

COLLEGE – LYCEE :
Manuels scolaires niveaux Collège et Lycée à consulter en ligne gratuitement

 
 

PRIMAIRE – COLLEGE – LYCEE :
Cours en ligne pour tous niveaux sur abonnement payant (1 mois, 3 mois, 1 an, 2 ans)

 
 

Attestation déplacement coronavirus écolo

C’est pas parce qu’on est confiné que l’on doit oublier la planète

Pas le choix, décret oblige, nous devons nous munir d’une attestation de déplacement dérogatoire, remplie et signée avant de sortir de notre confinement… à condition que nous ayons un motif valable.

Certains ont imprimé plusieurs feuilles, d’autres sans imprimante ou par choix, rédigent le document à la main.

Il nous fallait donc trouver une astuce pour satisfaire à deux critères :

  • Etre respectueux des consignes et nous munir du précieux papier… au cas où
  • Ne pas gâcher une feuille à chaque fois que l’on emmène pisser Mirza

 

L’astuce du jour

Copier proprement votre texte en haut de la feuille avec les mentions obligatoires et vos motifs de déplacement, précédés d’une case à cocher.

  • Vous faite une toute petite croix dans la coche correspondante
  • Tout en bas de la feuille, remplissez la ligne “Fait à, date, heure et votre signature” (et of course, n’oubliez pas votre pièce d’identité)

 

Au retour 2 possibilités :

Vous avez été contrôlé

  • Les gendarmes ont gardé votre feuille (Ben oups, pas de bol… il n’y a plus qu’à recommencer)

Vous n’avez pas été contrôlé

  • Yessai… vous rentrez à la maison avec votre attestation
  • il ne vous reste plus qu’à découper le bas de page et garder la feuille pour un autre jour
  • le jour J, vous réécrivez uniquement la dernière ligne “Fait à, date, heure + signature
  • Pour la case à cocher, un petit coup de blanco et hop on recoche la bonne case

Si toutefois un agent des forces de l’ordre sourcille… n’hésitez pas à évoquer : le respect de l’environnement, le désastre de la déforestation, la préservation des ressources, votre engagement éco citoyen…)

En image

 

 

 

Attestations officielles publiées le 25 mars 2020

Attestation individuelle de déplacement dérogatoire

Attestation Justificatif de déplacement professionnel 2020 03 25

 

Cartographier les cas de Coronavirus à La Réunion

 

Analyse critique

Nous ne sommes ni scientifiques ni experts, juste des Citoyens qui tentent de réfléchir, analyser, critiquer afin de trouver ensemble quelles seraient les solutions alternatives pour lutter contre l’épidémie de Coronavirus.

Nous avions publié, il y a quelques jours déjà, un article de mise en garde sur la qualité des masques maison en tissu pour protéger la population. Nous maintenons notre position sur la dangerosité de ce type de masques pour lutter contre un virus aussi destructeur que le Covid-19 ! Un masque en tissu est une solution “moins mire, mieux que rien” mais n’est pas une protection optimale… nous ne parlons pas d’une “grippette” mais d’une épidémie mondiale, une pandémie.

Face au manque incompréhensible de masques en France pour protéger efficacement l’ensemble du Personnel médical et la population des projections, les autorités ont laissé passé, ont pratiquement couvert la légalisation des masques en tissu fabriqués par solidarité par des couturières artisanes ou bénévoles. N’ayant rien d’autre à proposer, n’ayant pas anticipé l’hypothèse d’une épidémie sanitaire… c’était une solution de fortune.

Gageons que si les masques avaient été, comme ils auraient du l’être, en quantité suffisante, le port de ces derniers aurait revêtu immédiatement un caractère obligatoire pour tous !

Pire encore, ce 24 mars 2020, le scandale des masques FFP1 et FFP2 distribués par l’ARS pour le personnel médical, des masques inutilisables, pourris, moisis !!! Voir l’article de presse

La colère des Réunionnais justifiée et légitime

Personne ne peut comprendre que l’île, qui ne comptait aucun cas local de Coronavirus , n’ait pas pris les dispositions nécessaires, dès le départ, par des contrôles drastiques de toute arrivée à La Réunion par air ou par mer ?

Comment comprendre qu’une seule petite attestation sur l’honneur de respecter le confinement, signée à l’arrivée, ait suffit pour rentrer sur le territoire, au lieu de mettre ces personnes en quarantaine ou de fermer l’aéroport ?

Depuis nous comptons les cas, importés et locaux, toujours avec la même courbe exponentielle.

 

Recherche de solution pour lutter contre le Coronavirus à La Réunion

Cartographie détaillée des cas

Aujourd’hui, malgré le durcissement du confinement général de la population réunionnaise, nous continuons à observer la triste réalité de l’augmentation toujours croissante du nombre de cas déclarés de covid-19 à La Réunion.

Ne parlons pas de la délation nominative, très décriée, de nos voisins Mauriciens… un drame supplémentaire pour les familles nommées, déjà touchées par le virus.

En revanche, cartographier les cas, au fur et à mesure qu’ils sont déclarés, permettrait à l’ensemble de la population de prendre part, encore davantage, aux mesures de protection et de confinement.

Ils savent, ils ont d’ors et déjà ces données… pourquoi les cacher à la Population ?

 

Quel serait l’intérêt d’une cartographie détaillée ?

  • Connaître avec précision où se trouvent les principaux foyers
  • Connaître avec précision le nombre de cas dans chaque commune
  • Etre en mesure de renforcer les mesures pour des secteurs particuliers
  • Sensibiliser davantage la population et les encourager à agir solidairement
  • Pouvoir protéger les communes ou secteurs n’ayant aucun cas déclaré, pour qu’elles restent non contaminées
  • Pouvoir empêcher de sortir d’une zone à forte contamination, pour quelque raison que ce soit, afin d’isoler les porteurs potentiels et éviter qu’ils ne propagent le Coronavirus
  • Permettre de renforcer les tests pour les différentes zones

 





Mise à jour au 6 avril 2020


Carte des cas confirmés à La Réunion

Le 6 avril 2020, les médias régionaux relayaient une publication diffusée sur les réseaux sociaux par un médecin anonyme présentant la Carte officielle de la Cellule de Santé publique France pour La Réunion :





Article de Réunion 1re et Clicanoo


La Préfecture de La Réunion a toutefois fait savoir que :

Ce document était diffusé à une liste restreinte de professionnels directement intéressés à la gestion de crise. Son format allait être stabilisé pour en permettre une diffusion en début de semaine prochaine aux médias. La synthèse présentée dans la presse ce jour est donc un document interne de Santé Publique France, qui n’avait pas vocation à être diffusé au public.

Source Clicanoo

Coronavirus ile Réunion

Avril 2020

 

Mars 2020



Mesures préventives et gestes de protection

 

Rester chez soi

La meilleure protection est de rester chez soi pour éviter tout contact avec une personne susceptible de présenter des symptômes ou ayant pu côtoyer une personne porteuse du virus.

Rester chez soi mais aussi, demander à ceux et celles qui vous rendrons visite, personnel de santé en cas de soins urgents, famille, aidants, livreurs de courses de vous protéger en portant des gants et un masque.

Le confinement n’est pas si facile et loin d’être égalitaire… On comprend aisément que le confinement dans une grande villa avec jardin et piscine, où même une cour, est nettement moins pénible que pour les personnes confinées en appartement avec des enfants.

Espérons que ce critère sera pris en compte lors de la phase de déconfinement afin de rendre un peu de liberté plus rapidement à ceux qui en ont le plus souffert.

 

Les gestes préventifs

En cette période d’épidémie, des gestes barrière permettent de limiter le risque de propagation du virus

Se laver les mains

Ne pas serrer la main

A l’extérieur utiliser un gel

Tousser dans son coude

Rester à distance

Faire barrage au Coronavirus

Utiliser des mouchoirs jetables

Nettoyer les surfaces

Utiliser un masque

 

Se laver les mains régulièrement

Se laver soigneusement les mains le plus souvent possible avec de l’eau et du savon est le geste essentiel pour vous protéger du virus et de pas le transmettre à d’autres.

Nous vivons en milieu tropical et portons souvent des vêtements à manches courtes… Pensez donc à laver également l’avant bras… car tousser dans son coude sans manches laisse les gouttelettes glisser sur la peau !

Après vous être lavé les mains, essuyez les avec un papier jetable et le mettre immédiatement dans une poubelle fermée.
A la fin de l’opération, utilisez un papier jetable ou une lingette imprégnée de produit nettoyant / désinfectant pour essuyer les robinets.

 

Port du masque

Pour une fois… parlons des absents ! Ils sont obligatoires dans plusieurs pays pour protéger la population, vivement recommandés dans d’autres et cruellement manquants en France !
Dès le début de l’épidémie les services hospitaliers signalaient l’absence de masques de protection pour le personnel soignant. A fortiori … pas de masque pour les professionnels de santé libéraux et encore moins pour la population.

Dès lors, la population a trouvé des solutions alternatives pour pallier au manque de masques. Un bel élan solidaire a permis à des couturières de confectionner des masques de fortune pour aider les soignants à se protéger et procurer une protection minimale à la population.

 

En restant confinés et en respectant les gestes barrières, vous diminuez les risques de contamination par le Covid-19. Si vous disposez de masques de protection, utilisez les avec parcimonie si vous êtes contraints de vous déplacer hors de chez vous, même pour une très courte distance. Portez également un masque lorsque vous êtes en présence d’une autre personne.

Face à la pénurie de masques de protection, faute de mieux, les autorités de santé recommandent aujourd’hui d’utiliser ce qu’ils appellent des “masques grand public” ou “masques alternatifs” ! (Oh le joli mot tendance qui, il faut le dire, sonne mieux que “Masque de fortune”, “Mmieux que rien”, “Moins pire”… ).

Las autorités recommandent ainsi d’utiliser un masque en tissu ou un foulard. Mais ATTENTION, ces masques en tissu peuvent atténuer le risque mais ne constituent pas une réelle protection.

Lire notre article complet avec sources sur les Masques

 

Modèles d’attestation de déplacement dérogatoire

Dans le cadre des mesures des confinement de la population française à commpter du 17 mars 2020, toute sortie en dehors du lieu de confinement doit correspondre à l’un des motifs autorisés et répondre aux normes horaires imposées. Chaque individu doit être en possession d’une attestation de déplacement dérogatoire à chaque sortie, imprimée ou rédigée sur papier libre. La personne doit être munie de son attestation et d’une pièce d’identité.
Liens mis à jour au 6 avril 2020.

 

Prestations médicales et aides à domicile

Si vous êtes habituellement suivis pour des soins médicaux vitaux, réhabilitation respiratoire, insuffisance cardiaque… les soins urgents pourront être dispensés à domicile. Le professionnel de santé portera un masque et vous sensibilisera aux gestes barrière.

Si vous présentez un symptôme grippal, contactez par téléphone ou par email votre médecin traitant. Ne vous déplacez pas dans des cabinets médicaux au risque de croiser des malades porteur du virus ou autre maladie transmissible.

Si votre état de santé ne vous permet pas sortir faire vos courses (personnes fragiles, malades, jeune maman avec bébé, personne handicapée…) sollicitez l’aide de vos parents, amis, voisins ou contactez le CCAS de votre commune. Le CCAS sera en mesure de vous aider pour des démarches ou la livraison de repas ou paniers de produits de 1re nécessité.

Liste des CCAS de La Réunion par Commune

DAAF Réunion : Liste officielle des Associations habilitées pour l’aide alimentaire à La Réunion

 

Pratiquer une activité physique

Ceci s’adresse aux personnes sédentaires, aux gramounes et malades :
Rester à la maison pendant le confinement ne veut pas dire stopper vos activités physiques ! Nous vous encourageons à faire chaque jour un peu d’exercice et à bien aérer votre habitation.

Pour ceux qui le peuvent, profitez de l’autorisation de sortie pour aller faire quelques pas ou une petite marche. En cas de fatigue, évitez de vous asseoir sur les bancs publics… mieux vaut d’arrêter un moment, placer les mains au dessus des genoux et reprendre doucement sa respiration.

A la maison faites des exercices régulièrement, plusieurs petites séries d’étirements, poids, lever de chaise, squats dans la journée.

Questionnement sur les tests

Depuis début avril le nombre de tests de dépistage du coronavirus à La Réunion a doublé voire triplé. Des drives de dépistage ont été mis en place et les médecins traitants ont invité leurs patients fragiles ou présentant un symptôme à effectuer un dépistage. Voir note ARS Réunion du 27 mars 2020

Cependant la courbe du nombre de cas de coronavirus détectés a diminué de 2 à 3 fois, et ce, très rapidement… ce qui est surprenant.

Sommes nous en présence d’une courbe miraculeuse annonçant la fin de l”épidémie à La Réunion ce qui serait une excellente nouvelle… ou le test nasal n’est-il pas aussi performant pour dépister la contamination d’une personne ?

Masques de protection Coronavirus

Dans le cadre de l’épidémie de Coronavirus, la France est entrée en confinement le 17 mars 2020.
Plusieurs mesures et gestes barrières ont été mises en place pour éviter la propagation du virus.

 

Type de masques et degrés de protection

Les masques de protection sont des équipements essentiels pour lutter contre la propagation du virus. Les différents type de masques, chirurgicaux, médicaux ou alternatifs n’offrent pas le même degré de protection.

Face à la pénurie de masques en France dès le début de l’épidémie, les masques chirurgicaux et FP2 disponibles ont été réquisitionnés par l’état pour les réserver pour les services hospitaliers. Malgré cela les personnels soignants connaissent un manque flagrant d’équipements de protection depuis le début de l’épidémie.

De nombreux personnels de santé, infirmières (iers), ambulanciers, libéraux intervenant auprès des patients ne disposaient d’aucun moyen de protection.

Dès les premiers jours, plusieurs couturières artisanales se sont lancées dans la confection de masques en tissu, un magnifique élan de solidarité et un investissement en temps et en énergie pour soutenir les personnels soignants.

Illustration du Parisien

 

De fait, les masques alternatifs sont considérés comme “mieux que rien”, une alternative “moins pire”, une “solution de fortune” faute de mieux mais un simple masque en tissu NE PROTEGE PAS contre le virus

le port de masques alternatifs peut protéger contre l’effet de la fumée ou d’un nuage de poussière… il ne peut en revanche qu’atténuer la diffusion de vos propres postillons afin de protéger les autres mais ne nous protègent pas des microbes extérieurs contenus dans l’air inspiré.

Pour que les masques alternatifs soient efficaces, il faudrait que l’ensemble de la population en porte un !

En savoir plus sur les masques alternatifs en tissu

Au début des créations de masques alternatifs une vague de tutoriels a déferlé sur internet. Il faut avouer que dans ce flot, un grand nombre de tutos hors normes, incongrus ont circulé et ont été massivement diffusés sur les réseaux sociaux. Pour n’en citer que quelque uns de la chaussette au caleçon en passant par la couche pour bébés, le papier absorbant, la bouteille plastique…

Beaucoup de masques tissu étaient également proposés sans normes, laissant passer les gouttelettes ou si “filtrants” qu’ils empêchaient la respiration ce qui présentait un risque.

A La Réunion, les CHU de La Réunion ont organisé des ateliers regroupant des couturières bénévoles pour la confection de masque de protection respectant les normes.

 

 

Les publications au niveau national :

24 mars 2020 : INRS – Institut National de Recherche et de Sécurité ;  Masques de protection respiratoire et risques biologiques

24 mars 2020 : Avis de l’ANSM sur les masques alternatifs en tissu

29 mars 2020 : Note ministérielle sur les Masques alternatifs à usages non sanitaires

30 avril 2020Restrictions quant à la vente de masques uniquement certifiés

 

Début avril, l’AFNOR a publié un guide

Nous nous sommes inscrits pour consulter et télécharger le Guide des exigences minimales, de méthodes d’essais, de confection et d’usage pour la fabrication des Masques barrières, en série et de confection artisanale.

Le guide comporte 36 pages de spécifications, normes et tests à effectuer, portant sur les qualités des tissus, conformités, tests de filtration et de respirabilité, mentions obligatoires ainsi que la liste des laboratoires français pouvant effectuer les tests.

En annexe Le guide AFNOR sur les patrons de masques aux normes.

L’AFNOR a également publié la liste des fabricants d’ors et déjà inscrits pour la confection de masques alternatifs et la publication des résultats de leurs tests

 

Il est important de souligner que l’AFNOR publie un guide des exigences à titre de recommandations. Ces dernières n’ont pas un caractère obligatoire et reposent sur la bonne foi des fabricants.
Responsabilité du fabricant – Extrait page 6 du Guide AFNOR : Le masque barrière n’est pas soumis à une évaluation de conformité par des organismes notifiés ou laboratoires. Sa conception selon les règles de l’art, sa fabrication et son contrôle de qualité de la production reste sous la responsabilité du fabricant.

Posons nous la question de la raison de cette publication ? D’un côté des “modèles recommandés” pour la fabrication par tous… et de l’autre une liste des entreprises en cours de certification ?

Mise à jour 30/04/2020 : la réponse est tombée : Restrictions quant aux entreprises autorisées à vendre des masques grand public !

 

Ventes de masques en tissu à La Réunion

Pour répondre à l’attente de la population souhaitant disposer d’un masque alternatif en plus des gestes barrières préconisés, de nombreuses propositions de ventes de masques en tissu à La Réunion sont diffusées sur les groupes et pages Facebook, confectionnés en grande partie par des couturières et couturiers de La Réunion indiquant, maintenant, les mentions “Aux normes AFNOR” et/ou “Ce masque n’est pas une protection contre le Coronvirus mais est constitue une barrière’.

Vous trouverez ci-dessous 2 liens regroupant les Couturières et couturiers de l’île :

 

Les visières de protection

Toujours dans le cadre de la solidarité territoriale est né le Collectif des Imprimeurs 3D solidaires 974 regroupant des entrepreneurs mais aussi des particuliers équipés d”imprimantes 3D et bénévoles s’occupant de la logistique (communication, commandes, accrochage de la visière, mise en boite… livraisons).

Ce collectif a offert gratuitement un grand nombre de visières aux soignants et personnels des entreprises en contact avec le public afin qu’ils protègent. Certains partenaires ont soutenu financièrement l’opération et une cagnotte publique a également été mise en ligne.

 

Deux poids trois mesures sur le port du masque

Difficile de prendre la mesure de l’utilité et du degré de protection réel des masques “autres que médicaux” au vu des différents changements d’appréciation et communiqués officiels sur le port du masque :

  • D’abord considéré comme “Inutile” pour la population non atteinte de symptômes, décision coïncidant à l’absence  de masques
  • Devenu “Recommandé” pour l’ensemble de la population avec le qualificatif  “alternatif” dans l’hypothèse d’un futur déconfinement
  • Revêtira peut-être un caractère “Obligatoire” au moment du déconfinement, mais à ce jour, personne n’est en mesure de savoir si, tous les masques, dits alternatifs, seront alors autorisés où alors uniquement ceux confectionnés par les fabricants enregistrés auprès de l’AFNOR dont la liste est publiée sur le site et complétée par les résultats des tests en laboratoire.

Un dilemme cornélien !

Le 13 avril, les autorités ont annoncé la fin du confinement pour le 11 mai, avec une possible réouverture des écoles et le retour à l’emploi des parents.

Le port du masque pour tous avec les masques possiblement obligatoires pour l’ensemble de la population… mais non encore confirmé à 3 semaines avant la sortie du confinement.

Sachant que les Masques de protection sont toujours rares et manquent encore cruellement aux soignants des hôpitaux et Personnels de santé libéraux, il faut être conscients que la fourniture de masques, en nombre suffisant pour toute la population est loin d’être garantie pour la date fatidique du 11 mai !

Comment ne pas soutenir les couturières qui, avec leurs moyens, contribuent à apporter une solution alternative ?

Comment des parents d’élèves pourraient renvoyer leurs enfants sur les bancs de l’école en toute sérénité considérant en plus le manque de personnels ATSEM dans les écoles pour aider à l’encadrement des enfants ?

 

Informations pratiques

 

De combien de masques une famille pourrait avoir besoin ?

Considérant qu’un masque n’est efficace qu’environ 4 h, sous réserve de ne pas y toucher, et que les personnes qui opteront pour un masque en tissu devront disposer d’un jeu suffisant pour pouvoir les laver et s’assurer d’un bon séchage :

  • Un minimum de 3 masques barrière par jour et par personne
  • Idéalement un jeu de 4 masques par jour et par personne (tenant compte des retraits indispensables pour boire et manger
  • Le double de masques afin de pouvoir les laver le soir

Soit pour une famille de 4 personnes

  • un minimum de 16 masques par jour pour des masques jetables (A multiplier par le nombre de jours où le port du masque sera obligatoire)
  • un minimum de 32 masques pour des masques en tissu réutilisables
  • Au moins 1 pochette à fermeture hermétique par personne pour stocker les masques en tissu souillés et éviter la propagation des particules

 

Au fait… à quel prix peut-on se procurer des Masques barrières ?

En suivant les différentes propositions sur les groupes Facebook, le prix des masques en tissu varie entre 3 € et 10 €. Un point important car dans l’hypothèse d’une famille de 4 personnes choisissant d’utiliser des masques en tissu, il est nécessaire de prévoir un investissement total entre 128 € et 320 €'(soit entre 32 € et 80 € par personne)… ce qui est malheureusement impossible pour de nombreuses familles.

Dans ce cas, il serait indispensable que les communes investissent les fonds nécessaires permettant de protéger l’ensemble de la population.

La France ajoutera-t-elle un nouveau degré de différenciation après la distanciation ? Nous sommes loin des valeurs nationales auxquelles nous sommes attachés “Liberté, Egalité, Fraternité”…

Comment entretenir les masques en tissu

Un article important de France Info sur l’Entretien des masques en tissu.

Concernant les masques jetables ?

La solution locale n’existe pas puisque les pharmacies n’en vendent pas au public…

Les sites en ligne en proposent en masse, c’est le nouveau business porteur de la toile, mais entre les sites qui ne livrent pas à La Réunion, l’absence de garantie réelle de conformité, les écarts de prix douteux (entre 12 € les 50 et 99 € les 20), les risques de blocages en douane, les problème de distribution des colis postaux…

Que reste-t-il ? : L’ESPOIR que les millions de masques annoncés par la France ne soient pas comme l’Arlésienne et que la dotation par région arrive jusqu’à nous !

Force est de constater que nous risquons de figurer parmi les pays à rendre obligatoire le port du masque après le confinement alors qu’au plus fort de l’épidémie de Coronavirus, ceux-ci étaient comptés pour les services hospitaliers et absents pour un grand nombre de soignants, professions médicales libérales, pharmacies, transport de malades, aidants et services d’assistance, malades et personnes fragiles, salariés des entreprises autorisées à accueillir du public et… l’ensemble de la population

 

COURAGE à TOUS, RESPECTEZ LE CONFINEMENT et LES GESTES BARRIERES

 

 

SOURCES divers articles sur les masque de protection

SF2H – Protection contre les virus respiratoires

Ministère de la santé – les différents types de masques

Santé Magazine – Les masques sont-ils utiles pour se protéger du coronavirus Covid-19 ?

Faire son masque soi-même : dans la catégorie “mieux que rien”

Coronavirus : l’article à lire avant de fabriquer et porter un masque en tissu

 

Collecte déchets ADN Saint Leu

Ramassage de déchets à Saint Leu

Collecte organisée par l’Association ADN – le 8 mars 2020


Le dimanche 8 mars, l’association saint-pauloise L‘Avenir dépend de Nous, a organisé, en partenariat avec les élèves et enseignants du  Collège Marcel Goulet de Piton Saint Leu, une matinée de ramassage de déchet et de sensibilisation sur la Plage 46 à Saint Leu.

L’opération de ramassage s’est déroulée avec le soutien logistique de Surfrider – Initiatives Océanes et du Service de l’Environnement de la commune de Saint Leu pour la fourniture des gants et sacs poubelle.

Cetanou et Boui Boui Banana les ont rejoint. De délicieuses citronnades Boui Boui Banana ont été généreusement offertes aux participants. Merci merci !

L’opération a réuni près de 80 personnes, adultes et collégiens qui se sont déployés entre la Plage 46, le long du littoral Sud ainsi que sur le Front de mer de Saint Leu.

Des jeux ont été proposés aux collégiens : information et sensibilisation à la problématiques des déchets.
une parfaite organisation alternative entre collecte, animation et sensibilisation !

Retour en fin de matinée autour d’un brunch partage.

 

 

Observations

Plage 46

Encore et toujours des déchets mais des améliorations notoires constatées sur la plage 46. Alors qu’il y a quelques années, nous ramassions sur cette même plage une importante quantité de bouteilles plastique et en verre, de canettes et gobelets plastique…. très peu de ces déchets ont été retrouvés sur la plage principale.

Objet de cette amélioration…. des agents de nettoyages très actifs au lendemain des pique nique dominicaux, des opérations régulières de ramassage, de la sensibilisation qui a fait son chemin…

En revanche, toujours le même désastre des incivilités liée à l’activité humaine non respectueuse de l’environnement pour les déchets moins visibles mais pourtant tout aussi polluant !

En masse des mégots, des capsules de bouteilles, des bouts de ballon baudruche, des bouts de plastiques divers, des liens nylon, morceaux de rubalise, verres cassés…. et encore des pailles, des cuillères de glace en plastique, des touillettes. On retrouve aussi beaucoup de bouchons hélice de gourdes jetables métallisées… une vraie calamité ! Des bouchons de vin en liège et en plastique, des tongs cassées…

 

Littoral et Front de mer

En revanche, plus loin côté Sud, après le skate Park ainsi que sur une partie du Front de mer…. toujours autant de déchets laissés sauvagement dans la nature, dans les rochers, au pied des arbres ou carrément sur les tables de pique nique ! Bouteilles de bière, canettes, bouteilles plastique !!!!

Et toujours une quantité impressionnante de mégots de cigarette sur le front de mer, carrément un tapis de sol de mégots autour de certaines rondas ! Toujours des bouteilles et canettes !

Nous constatons que RIEN a été fait jusqu’à ce jour pour

  • Sensibiliser les fumeurs avant, pendant et à la fin des concerts
  • Sensibiliser tous les spectateurs au respect de l’environnement et à l’utilisation des poubelles
  • Mettre à disposition de grands et visibles points de dépôt des déchets les jours de concerts
  • Mettre à disposition des points MEGOTS visibles, éclairés
  • Pour inciter les rondavelles et toutes les activités commerciales à nettoyer les lieux après les évènements
  • Surveiller, sensibiliser, verbaliser des makottes

 

 

 

Ferme en ville Réunion 2020

 

Nous étions enthousiasmés par le renouvellement du Salon Ferme en ville à La Réunion, dont le potentiel peut offrir une splendide vitrine du monde agricole réunionnais. Un thème et une accroche 2020 séduisants :

De la Terre à l’assiette
“... l’occasion pour vous de partir à la rencontre des acteurs de la vitalité Réunionnaise afin de prendre part à des moments riches de sens, d’héritage culturel et de métissage.

Agriculture locale, artisanat, développement durable, produits du terroir

Au total, c’est environ 90 exposants qui déclinent la richesse et la diversité de l’économie locale et qui vous feront découvrir l’excellence de leur savoir faire !”

 

Nous étions plein d’espoir et d’attentes, si impatients que nous faisions l’ouverture du Salon pour en profiter sereinement en dehors de l’affluence du week-end.

  • A la rencontre de ceux et celles qui produisent localement une alimentation saine, des pionniers du BIO aux jeunes permaculteurs. De ceux qui donnent du sens à l’alimentation de demain, au manger local, au savoir faire traditionnel, aux méthodes de cultures respectueuses de l’environnement et durables
  • A la rencontre de ceux qui transforment artisanalement leur production en produit Péi.
  • A la rencontre de ceux qui recherchent des solutions alternatives, qui innovent, se lancent dans une merveilleuse aventure de relancer une production locale qui avait disparu
  • Avec l’envie de sentir, goûter des saveurs Péi, des fruits et légumes lontan, des épices, des fleurs comestibles, des plantes médicinales. L’envie d’apprendre à les utiliser, à les cuisiner.
  • Envie de tisser des liens avec les producteurs, les fermiers et paysans, pouvoir les retrouver et acheter en direct leurs produits du Terroir
  • Envie de découvrir la petite pêche locale et les élevages de truites de Salazie ou de Tilapias de Saint André
  • Envie de participer à plusieurs ateliers tressage, culinaire…

 

Oui, nous avions l’espoir d’une totale visibilité des valeurs que nous soutenons, pour produire et manger LOCAL, valoriser les produits PEI, les produits frais, les circuits courts.

Un salon du bien manger, accessible au plus grand nombre, qui permettrait aux Réunionnais, non encore convaincus, de réaliser que nous avons sur l’île, des produits d’excellence. Des métiers, des et savoir faire, une économie locale à soutenir et à valoriser, qui nous permet de rompre avec une grande partie des importations de produits industriels ultra transformés, mauvais pour la santé et pour la Planète.

Nous pensions secrètement, qu’à quelques jours du retour sur l’ile des producteurs médaillés au Salon de l’agriculture, un Podium d’honneur leur serait dédié pour exposer, confitures, miels et rhums qui ont fait la fierté de l’Agriculture réunionnaise en ramenant 7 médailles à La Réunion : c 5 d’or, 1 d’argent et 1 de bronze ! (seul Bernard savreux était présent)

 

Regards sur l’édition 2020 du salon Ferme en ville

 

Nos Coups de coeur

Nous y voilà. Les Producteurs Plant Péi Multiplantes et les Orchidées Lacaille ouvrent le salon. (Lacaille Orchidées très prochainement sur notre annuaire)

Tout de suite nous apercevons Rico de la Ferme équestre de Grand Etang, présentant les engrais et composts naturels, fumier, lombricompost, crottin de cheval…

La Chambre de l’Agriculture est représentée et la MFR Réunion présente les divers formations accessibles. Horti Péi expose les plants Maraîchers BIO de Jean Vidal.

Le grand stand OASIS Réunion a réuni tous les membres du Collectif pour une agriculture Bio Locale et Paysanne pour tous. Nous y croisons des visages connus, engagés, fervents défenseurs d’une alimentation saine et durable.

Un grand bravo à OASIS Réunion pour cette organisation et ces diverses conférences d’information et moments d’échanges. Des Ateliers sur le stand pour découvrir les graines,  goûter les fèves de Cacao Péi, et signer le Manifeste… nous n’avons pas vu le Mixali lors de notre passage le jeudi.

Juste en face, le GAB propose fruits, légumes et oeufs frais BIO en vente directe et répond aux questions des visiteurs. En face la MFR présente les diverses formations agricoles à La Réunion.

Une belle exposition pédagogique Aquaponie Réunion, pour comprendre, voir, s’informer sur ce mode de culture adaptable à différents espaces.

Notre Stand chouchou

L’Association Riz Réunion où Nicolas partage sa magnifique expérience lancée il y a quelques mois et nous explique avec passion ses espoirs de voir la culture du Riz fleurir de nouveau sur l’ile.

Participer collectivement à l’achat d’une décortiqueuse lors du salon – un don en échange de 3 plants de Riz… Quel bonheur, nous chérissons nos précieux plants de riz et allons observer chaque étape de leur croissance jusqu’à récolter nos premiers grains.
Quel beau projet.  ce partage va permettre à tous de planter dans différents coins de l’ile, à diverses altitudes et d’observer les évolutions. Nous rêvons déjà d’aller un jour faire décortiquer avec notre sac de grains de riz.

 

 

Ici, les beaux produits fermiers de La Majaste, là, les miels du Rucher d’autres Foies.

Escale au stand de MGM Transformation Coco de Sainte Suzanne pour nous hydrater avec un bon jus de coco péi bien frais et découvrir le potentiel de la Paille coco pour les paillages, des cosses ornementales et utilitaires.

Retrouvaille avec la Pépinière Tallame et ses plants d’agrumes, puis les tisanes locales, Zerbaz Péi présentés par Tisane Pi

Un bel échange avec l’équipe de l’AMAP tamponnaise SUD Réunion et arrêt au stand du Curcuma Lebon de la Plaine des Grègues  (tous deux bientôt sur l’Annuaire péi)

Un détour au stand des Huiles essentielles et gélules naturelles (navré, il me manque le nom) puis au Stand des cosmétiques naturels, savons et shampoings secs artisanaux de la Maison Melissia (que nous ajouterons prochainement à l’Annuaire).

Découverte des Dodolissons !  Et oui, nous connaissions des Calicoco mais pas encore les Dodolissons (très bientôt sur l’annuaire).

 

Nos déceptions

Une incompréhension par rapport à la thématique du Salon ! L’impression que, pour boucler l’affaire, on avait mélangé un peu de tout. Un peu d’artisanat par ici, un peu de spécialités alimentaires du monde par là. Et hop, au détour d’une allée les massages thaïlandais, au fond de la halle les ballons baudruches métallisés made in China… dehors les stands de jeux de foire et attrap’truc à côté des animaux d’élevage ….quel dommage !

Pourquoi cela nous a-t-il déçu ?

Chaque salon a sa propre thématique, c’est bien là l’intérêt d’un salon. Ferme en ville vantait l’agriculture paysanne et le Terroir réunionnais “De la terre à l’assiette” !

Nous n’avons rien contre la création artisanale d’objets, bien au contraire, nous soutenons  largement l’artisanat local et participons à la promotion des artisans Péi et des Salons Fait main qui nous offrent le meilleur de leurs savoir faire, mais :

  • A Ferme en ville, nous espérions plus de petits producteurs, plus de produits du terroir réunionnais, plus d’exposants BIO, plus de filières agricoles innovantes, plus d’AMAP, de ventes directes de produits fermiers et productions maraîchère et fruitière locales.
  • Rester dans la cohérence Terroir avec de l’artisanat “objet” dans les arts de la table et de la cuisine : Planches à découper en bois péi, coutellerie, pilons artisanaux…

Nous n’avons rien à reprocher à la qualité des produits du monde exposés, nous avons déjà consommé et apprécié les 3 produits mentionnés ci-dessous… Nous trouvons qu’ils ont toute leur place au Salon international de l’alimentation pour leur qualité et participent à la diversité de l’offre locale. Mais, ils ne sont pas représentatifs du terroir réunionnais.

  • Huile d’olive grecque
  • Terroir italien Mamma Mia
  • Chocolats Léonidas

Poisson péi, pêche locale ?

Je cherchais le stand de la jeune Cheffe à domicile Larissa qui devait présenter des préparations culinaires à base de Truites de Salazie et Tilapias de Saint André.

Quelqu’un nous a gentiment dirigé vers le stand Le Pêcheur labellisé “Noulafé”

Une jeune hôtesse me propose très gentiment de goûter les produits en présentant son plateau de dégustation “Légine fumée et Saumon gravelax ?” “Avez-vous du poisson local ? “ lui demandais-je interloquée… Dans l’instant, elle me confirmait que c’était bien du poisson local puis, au vu ma tête suspicieuse, est allée se renseigner.

Derrière le stand, une autre jeune fille très polie reprend et précise : “C’est du saumon sauvage madame, fumé artisanalement à La Réunion au bois de hêtre”…

A cet instant, j’ai scruté les alentours pensant à un gag en caméra cachée ! Entre le saumon sauvage importé du Chili et le bois de hêtre provenant des forêts européennes, je regardais dépitée les pavés de saumon, de surcroit emballés sous plastique, dans la vitrine réfrigérée… Tentant d’estimer l’empreinte carbone de ce type de produit !

Pour en avoir une idée, un article de Capital sur le bilan carbone de 8 aliments importés en France de divers parties du monde. L’exemple de l’espadon importé du Chili en France, soit 11 500 km, présente un Bilan carbone de 23 kg équivalent CO² /Kg (en comparaison distance Chili Réunion : 11 589 km)

 

Des Stands vides et l’absence d’ateliers le 1er jour

Nous n’avons pas vu la Cheffe à domicile Larissa, ni les truites de Salazie, ni les Tilapias de Saint André

Nous n’avons pas vu le stand des fruits et légumes lontan de Jean Paul Bamol

Plusieurs stands sont vides, d’autres partiellement installés ou sans leur exposant. En questionnant les uns les autres, certains ne seraient pas encore arrivés, d’autres déjà partis déjeuner… D’autres encore qui seraient  “surement là” samedi ou dimanche.

Nous n’avons vu aucun des ateliers annoncés. En questionnant les organisateurs à notre retour, il nous a été indiqué que certains ateliers avaient commencé dans l’après midi de jeudi mais que les autres se dérouleraient samedi et/ou dimanche.

Pas de chance pour nous !
Nous nous sommes demandé pourquoi ouvrir au public le vendredi, avec une entrée payante, et un salon en mode “partiel”. Autant ne donner accès au public que le WE.

 

En extérieur…

Sous le grand chapiteau dédié à la restauration un bel espace dédié aux spécialités réunionnaises (Bonheur), plus loin un stand fastfood. Un grande rôtissoire Boeuf local en route pour assurer la promotion de la filière Boeuf Péi

Sous le chapiteau des animaux de la ferme : des espaces propres, bien rangés, entourés de barrières métalliques portant le nom de l’éleveur

Nous n’avons pas vu les promenades à poney ni la charrette à boeuf (peut être prévus pour le WE ?) mais les jeux de foire sont déjà installés

 

 

L’ADN Ferme en Ville qui nous a manqué

La critique est facile. Pour qu’elle soit constructive nous avons listé, avec le maximum d’honnêteté, ces petites choses qui auraient pu transporter la Ferme au coeur de la capitale dionysienne.

Nous saluons la dynamique de la Chambre de l’Agriculture de la Réunion pour valoriser les filières et le Groupement des Agriculteurs Biologiques présent sur tous les évènements pour défendre la filière BIO, mais il nous a manqué la présence d’une dizaine d’agriculteurs BIO pour tisser des liens entre les producteurs et les consommateurs : Mieux se connaître, c’est s’apprécier autrement, gagner en confiance, agir ensemble. – Que chacun puisse être visible (pas seulement une étiquette Bio marquée “Carottes Morel” ou “Fruits Grondin”)

Nous aurions aimé rencontrer plus de :

  • Producteurs BIO de l’ile, Pionniers dans la production biologique, créant une valeur ajoutée à la production locale (Café, Thé, Curcuma, Canne…)
  • Producteurs implantés depuis longtemps pour parler en direct avec les visiteurs de leur expérience réussie
  • Producteurs nouvellement installés en BIO ou en cours de conversion pour échanger sur leurs motivations, les enjeux, les soutenir
  • Producteurs proposant des ventes directes à la Ferme ou organisant des Paniers Bio

Nous aurions aimé plusieurs “Champs des Possibles” (comme l’expérience Riz Péi)

  • Quelques plants en démonstration de végétaux qui poussent parfaitement à La Réunion et n’ont pas encore ou très peu de producteurs locaux alors qu’ils sont massivement importés  (Soja, Arachide, Coco)
    Quelles sont les problématiques ? Comment se lancer dans l’aventure ? des idées ?

Nous aurions aimé avoir l’occasion d’acquérir lors du Salon

  • Des plants bio de cultures maraîchères Horti Péi (dommage de se contenter d’une photo des plants exposés pour l’occasion
  • Des semences paysannes sur un stand Grainothèque Péi

 

Dans la partie Terroir il nous a manqué les artisans transformateurs, créateurs de Produits Péi

  • l’odeur du boucané ou des sarcives chaudes sortant du four présentées et expliquées par l’artisan
  • l’odeur du café grillé, des plants de cafés, des plants de thé, leur dégustation et vente
  • des ateliers gustatifs et olfactifs (pas seulement le samedi à 14 h 30 ou le dimanche à 16 h)
  • Découvrir les dernières créations, goûter, sentir
  • Stand de sensibilisation aux produits Péi :
    • qu’est ce qu’un “Produit Péi” – différence avec un “Nou la fé”
    • Comparer en réel “Miels et Confitures Péi avec des produits importés ! Quel goût ? Valorisation de l’économie locale, impact environnemental
  • Stand de présentation et vente des accessoires et ustensiles  : Grattoir Coco, Pilon, extracteur d’huile, couteau de découpe spécial ananas…

Concernant les conférences :

Un grand merci à tous ceux qui ont partagé leurs connaissances et passions, et lancent réflexions et échanges.

Pour le public, pas si facile de participer à plusieurs conférences en raison des créneaux horaires (la majorité du public passe une matinée ou un après midi sur le salon mais pas une journée complète)

  • Pour partager avec le plus grand nombre, les conférences ont-elles été filmée ?
    Sera-t-il possible de voir les vidéos ?

 

Concernant les ateliers

Comme exposé en première partie de l’article…. pas vu donc pas pu participer !

Les Ateliers sont indispensables mais devraient toucher plus de monde et mener à des débouchés !

Au lieu de programmer un Atelier de ceci à 13 h 30, un autre sur autre thème à 15 h et qu’en dehors de l’Atelier il n’y ait pas de visibilité…

Nous aurions aimé :

  • Des stands dédiés, installés dès le premier jour et pour toute la durée du salon, présentant les matériaux ou ingrédient, les créations réalisées ou réalisables
  • Des minis ateliers en continue pour que tout le public puisse participer lors de son passage au Salon
  • Des ventes des créations artisanales
  • Les coordonnées des personnes proposant des Ateliers pour les retrouver et pouvoir programmer des Ateliers en leur compagnie ultérieurement

 

EN EXTERIEUR …

Dans la partie dédiée à l’élevage, il nous a manqué :

  • La présence des éleveurs pour parler en direct de leur métier, de leur passions, de leurs difficultés
  • Savoir qui parmi eux s’est lancé dans la transformation de produits artisanaux
  • Lesquels accueillent les Réunionnais à La Ferme ?
  • Créer le lien sur l’origine des produits pour les jeunes consommateurs : parce que le jambon ne vient pas du rayon frais d’un supermarché, parce que la saucisse n’est pas produite par M. Herta ou autre… Parce que le lait vient du pis de la vache avant la Sicalait.
    • Des panneaux d’information de sensibilisation sur la chaîne alimentaire
    • La présentation des Produits Péi, les marques 100% locales, la valorisation du frais
    • L’intérêt des produits péi dans l’économie locale
    • L’intérêt écologique de consommer des produits locaux, en circuits courts

Dans la partie dédiée “Animation – loisirs” :

Nous sommes restés coi par rapport à la thématique Terroir et Durable !!!!

Qui se déplace au Salon Ferme en ville pour aller jouer aux jeux de foire Las Vegas, Macao and co.. ? Quel valorisation du Terroir réunionnais et d’une Réunion durable  en jouant à l’Attrap’peluche  made in China ?

Ils nous a manqué l’esprit de la Ferme

  • Des ateliers vivants pour les jeunes : Traire une vache ou une chèvre, un poulailler où les marmailles seraient allés chercher eux même des oeufs sur la paille…
  • Des mini courses en brouette
  • Des jeux lontan (une asso spécialisée propose ces animations)
  • Apprendre à planter et repartir avec son pot
  • Reconnaître les produits, des fruits et légumes lontan… Kezako ?  le goût, l’odeur ?
  • Reconnaître les objets lontan ?
  • Comment râper la Coco ?
  • Comment extraire l’huile de Coco, l’huile Mourongue. Quelle différence de goût, quelles utilisations
  • Concours découpage Ananas, Concours râpage Coco
  • Gagner des Chapeaux Lapaille

 

Pourquoi cette critique ?
Parce que le sujet nous tient particulièrement à coeur (dans la négative nous nous serions contentés d’un simple “bof” en commentaire de l’évènement). Parce que nous participons à la majeure parties des évènements agricoles, artisanaux ou floraux de l’île. Parce qu’une partie de ce site est dédié à l’alimentation paysanne et artisanale ainsi qu’à la valorisation des produits péi. Parce que nous sommes consomm’acteurs.
De cette édition 2020 nous ne garderons en mémoire que nos coups de coeur et fondons de grands espoirs sur l’évolution des futures éditions

 


Médias réunionnais un onglet pour l’écologie

Environnement, climat et Biodiversité sont au coeur des préoccupations des écocitoyens soucieux pour la préservation de la Planète et l’avenir.

Les Médias Réunionnais publient et relayent régulièrement des articles relatifs à l’environnement et nous les en remercions. Il est toutefois difficile de retrouver d’anciens articles sur cette thématique.

SVP : Un onglet dédié à l’environnement sur les sites et blogs de la presse en ligne

S’ils vous plait… Cela semble peu de choses mais a son importance. Mettre en avant un sujet majeur qui concerne l’ensemble de la population réunionnaise et permettre aux internautes de trouver facilement les publications relatives à l’environnement, la biodiversité, l’écologie, les diverses actions territoriales, associatives, citoyennes, scolaires ou entrepreneuriales ayant lieu à La Réunion.

Imaz Press par exemple propose un onglet spécial “Grand Raid”, évènement qui nous tient à coeur mais qui n’a lieu qu’une fois dans l’année et pourrait intégrer la rubrique “Sports”, un autre onglet spécial dédié aux “Requins” …

 

Zinfos 974 a de son côté créé un onglet spécial “Animaux” pour alerter sur la maltraitance animale et la diffusion des compagnons perdus

 

 

 

Dans la presse en ligne des Mascareignes

A ce jour, les seuls Médias en ligne des îles du Sud Ouest de l’océan Indien proposant cet onglet sont le média mauricien Zinfos Moris et les Médias mahorais le Journal de Mayotte et Mayotte Hebdo.