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Capri sun VS Jus de fruits frais

Ecologiquement et économiquement vôtre

 

Capri Sun

Le jus importé

Capri Sun appartient à une entreprise allemande au chiffre d’affaire de 74 millions d’euros et est distribué par les entreprises Coca-Cola. Le produit a été dénoncé à maintes reprises pour :

  • sa teneur en sucre excessive équivalente aux sodas et sa faible valeur nutritionnelle
  • sa publicité marketing mensongère pour un produit contenant seulement 12 % de jus de fruit à base de concentré et enrichit en vitamines synthétiques
  • sa publicité axée sur le côté pratique et ludique de son packaging sous forme de poche individuelle à base de (polyester, aluminium et polyéthylène) et sa paille plastique qui ne sont pas recyclables et dont on retrouve partout les déchets.

Si pour tenter de redorer son image, Capri Sun présente maintenant des games “Pure” et “BIO” avec un pourcentage plus élevé en jus de fruits, cela reste toujours à base de concentré de jus de fruits d’origine UE et hors UE !

A La Réunion

Le département est l’un des plus gros consommateurs !

Beaucoup pensent qu’il s’agit d’une boisson locale alors qu’il n’en est rien !

Les concentrés de jus de fruits sont importés et mis en poche sur l’île en ajoutant l’eau et le sucre avec souvent “In ti mo kréol dési” pour créer l’illusion. L’entreprise est fleurissante avec 17 millions de poches produites par an !

 

Qu’est-ce qui attire les Réunionnais ?

La PUB !

Un marketing axé sur les marmailles, pratique etc. , les mises en avant par les grandes surfaces, les promos régulières.

Le prix pour certains : Par lot de 8, prix de revient à 1,84 € /l

Les Jus de fruits frais

L’offre locale

Nous avons une offre large de Jus de fruits frais de saison, 100% réunionnais et de qualité. Citons par exemple les bouteilles en verre “Caresse Créole” ou les bouteilles de Jus de fruits proposés par les producteurs locaux.

Les plus :

  • Un produit Péi de qualité favorisant l’économie locale
  • Un bon rapport qualité/prix pour du 100% jus frais
  • Pas d’impact environnemental lié à l’importation
  • un packaging en verre, réutilisable et recyclable

Le moins :

  • Le prix de 4,5 € à 6 € : un frein pour certaines familles

 

La solution alternative maison

Rien de plus simple, frais, local, sain et économique ! Il faudrait être fou pour se priver d’un jus savoureux préparé en quelques minutes. Un plein de vitamines sans additif.
Jus de Tangor ou Citron Péi

Avec 1 kg de Tangor acheté au marché à 1,50 € /kg nous obtenons 600 ml de pur jus naturellement sucré auxquels nous ajoutons 400 ml d’eau.

Même rendement avec les gros citrons Péi, achetés 1€ les 4, auxquels nous avons ajouté 2 cuillères de miel péi.

Prix de revient :
Entre 1 € et 1,50 € pour un litre de jus contenant 60 % de fruits Péi !

 

Et le vainqueur est ?


 
 
C’est à lire :

Clicanoo : La Réunion 2e pays consommateur du monde

Consoglobe : Les substances que nous cache Capri-Sun

IPréunion : La boisson trop sucrée qui inquiète

Clicanoo : Les 4 pêchés de Capri Sun

Clicanoo : Avis diététicien et nutritionniste Fridor Funteu


Recyclage et consigne du verre à La Réunion

Recyclage et l’économie circulaire une valeur sûre

Les Brasseries de Bourbon produisent la bière emblématique réunionnaise La DODO  ainsi que d’autres marques de sodas et bières.

L’entreprise Les Brasseries de Bourbon a su mettre en place un réseau efficient de collecte, réutilisation et recyclage des  bouteilles en verre DODO, une démarche écologique que nous saluons grandement !

Avec 40 millions de bouteilles Dodo collectées et réutilisées chaque année, nous contribuons activement à l’économie circulaire, économisons chaque année plus de 7500 tonnes de verre, soutenons les 10 entreprises de collecte et permettons aux 1000 ramasseurs de bouteilles de bénéficier d’un complément de revenu.

Ainsi, une dizaine d’entreprises gèrent la collecte, et de multiples ramasseurs aident à la dépollution en collectant, ça et là, les bouteilles vides qu’ils pourront revendre aux Brasseries de Bourbon pour se faire un peu d’argent.

ATTENTION :
Les bouteilles Dodo ne doivent pas être déposées dans les Bennes à verre mises à disposition par les Communautés d’Agglomération du Territoire mais doivent être placées au pied ou à côté dans un carton ou un sac, de façon à ne pas gêner le dépôt classique dans les bennes ni la récupération du verre par les entreprises habilités).
Les ramasseurs font régulièrement la tournée pour les récupérer.


 

Aller plus loin dans la démarche écologique

Avec 40 millions de bouteilles en verre collectées et réutilisées soit 7500 tonnes de verre, Les Brasseries de Bourbon sont les pionniers de l’île en matière de recyclage du verre.  L’entreprise témoigne par son exemple, qu’un système entrepreneurial liant écologie et économie circulaire est viable et répond à un enjeu véritable enjeu sociétal et environnemental.

Remplacer les plastiques et canettes par du verre

Les Brasseries de Bourbon ayant acquis cette précieuse expérience du recyclage du verre, nous les invitons à continuer cette démarche en intégrant le même principe pour l’ensemble de la production, dont les sodas et autre marques de bières.

En remplaçant les bouteilles plastiques, canettes par des bouteilles en verre in fine collectées et réutilisées, La Réunion pourrait réduire considérablement les déchets que nous retrouvons massivement sur l’ile.

 

 

Communiquer plus largement sur le recyclage
sur tous les supports*

  • Il y a encore de nombreux Réunionnais et à fortiori des touristes séjournant sur l’île, qui ignorent que les bouteilles Dodo ne doivent pas être placées dans les bennes à verre classique.
    Un simple message, sur toutes les publicités les supports de communication médiatiques des produits, permettrait de le faire savoir au plus grand nombre.
  • Lors des collectes de déchets organisées sur l’ile par des Bénévoles du tissu associatif ou par des Citoyens ou Collectifs, nous constatons un volume important de produits commercialisés par les Brasseries de Bourbon.
    Un message sur toutes les publicités et supports de communication appelant au respect de l’environnement serait utile pour rappeler qu’ils ne doivent pas être jetés sur la voie publique
  • Intégrer la problématique des capsules dans la communication : On en trouve partout, parfois rouillées, enfouies dans la terre ou dans le sable. Pollution et danger pour les adultes et enfants qui risquent de marcher dessus.

*L’infographie (source Brasseries de Bourbon) présente sur le site est parfaite mais n’est réellement visible que sur le web…


Ensemble pour le climat et pour l’environnement

Un retour à la consigne

Malgré les actions d’Institutions, Organismes, Associations, Collectifs et Initiatives citoyennes, les incivilités perdurent ! Les Makot ne respectent toujours pas l’environnement et les espaces publiques, jetant ça et là leurs canettes, bouteilles en verre, contenants plastiques divers…

Nous appelons à un retour au système de consignes en verre comme solution alternative, avec l’espoir qu’une valeur “marchande” du déchet sensibilise davantage l’ensemble de la population.

Engager tous les distributeurs de boissons

Les marques se défaussent à coup de com, les commerçants et distributeurs de boissons crient au “Panou Panou” mais tout le monde est responsable de l’environnement, du producteur aux consommateurs !

Toutes les boutiques, grandes surfaces, cafetiers, restaurants et rondavelles qui font du chiffre par la vente de boissons se doivent de :

  • Sensibiliser leur clientèle au civisme et au respect de l’environnement
  • Mettre à disposition des poubelles destinées aux contenants et un affichage clair sur verre, métal, plastiques ainsi que des cendriers afin d’éviter que les mégots ne jonchent le sol
  • Participer activement au nettoyage des espaces autour de leurs business et pas seulement sur leur pas de porte.
  •  

Changer son mode d’alimentation

Il y a urgence !

C’est un fait établi, la production intensive de viande dans le monde a un impact écologique dramatique

  • 70 % des terres cultivables sont exploitées pour nourrir le bétail destiné à la production de viande au lieu de cultiver des aliments pour nourrir les populations (voir illustrations Source : Viande info – L214
  • En parallèle, la pêche intensive engendre la disparition progressive des ressources marines.

 

 

Pour quelles raisons ?

Finances, profits, rendement, croissance ont été les maîtres mots du siècle dernier avec une croissance exponentielle ces 30 dernières années :

  • Produire plus, cultures génétiquement modifiées, utilisation de pesticides, déforestations massives pour produire des aliments destinés aux élevages intensifs, multiplication des flottes de pêche et de techniques dévastatrices
  • Développement d’usines à bestiaux et élevages en batterie, utilisation d’antibiotiques, hormones
  • Industrialisation du vivant, industrialisation de l’alimentation
  • Créer l’illusion par la chimie avec les additifs alimentaires : colorants, exhausteurs de goût, acidifiants, édulcorants, épaississants…
  • Créer l’abondance en exploitant les sols, les eaux et les ressources de toute la planète, externaliser pour offrir plus de profits aux acteurs économiques, exporter des produits transformés industriellement et chimiquement modifiés vers des zones de consommation.

 

Tout cela sans prendre en considération :

  • Le respect de la Planète, de l’environnement, de la biodiversité
  • La limite des ressources terrestres et océanes
  • La santé publique
  • Le respect du vivant et la souffrance animale
  • L’impact sur réchauffement climatique et la déforestation
  • L’impact de l’exploitation, du pillage des ressources dans les zones les plus fragiles
  • Les alertes répétées des scientifiques
  • Le bons sens et l’humanité

Résumé en vidéo

 

Nous savons que nous devons réduire sensiblement notre consommation

Changer nos habitudes n’est pas facile

Habitudes, traditions, terroir, patrimoine culturel, éducation, famille, goûts personnels, croyances, plaisir, budget, modes, publicité… influencent notre alimentation.

 

Si la transition vers une alimentation éco-responsable est indispensable, nous ne pouvons exiger ou contraindre les population au changement mais au contraire :

  • Faire preuve de tolérance et de respect envers les autres
  • Comprendre les différences plutôt que de critiquer et apprendre de l’autre
  • Faire preuve de bienveillance plutôt que d’attaquer ceux qui mangent autrement
  • Expliquer, partager, soutenir, aider à trouver des alternatives, répondre aux questionnements des uns et des autres

Il ne doit pas y avoir les gentils verts donneurs de leçon d’un côté contre les méchants viandards coupables de tous les maux de l’autre… Et à l’inverse, Les omnivores ne doivent pas considérer les végétariens comme des extra-terrestres utopistes alors qu’ils témoignent qu’un régime alimentaire responsable est tout à fait possible.

  • NON les Végétariens ne sont pas des fanatiques du Tofu, ni des soixante-huitards attardés, ni des personnes dénuées de goût
  • NON les Omnivores ne sont pas des cannibales sanguinaires irresponsables
  • NON les Flexitariens ne sont pas des bobos écolos bipolaires
  • NON les Végans ne sont pas la secte des légumineuses et des tubercules

 

Zonion s’en va en guerre… contre les fausses bonnes idées

  • Expliquer à un Réunionnais qu’il faut diminuer la viande et manger plus de céréales, féculents, légumes et grains
    Parce que l’assiette réunionnaise n’a pas attendu ces conseils pour intégrer tous ces ingrédients
  • Comparer la valeur nutritionnelle du Cari Pat’Cochon ou d’un bon Rougail saucisse avec celle d’un délicieux steak de tofu ou d’une tarte au concombre
    Parce que là… vous touchez l’intouchable et risquez l’insurrection
  • Dire à une famille ayant de petits revenus, d’acheter du bio pour la santé de leurs enfants !
    Parce que TOUT le monde aimerait avoir les moyens de manger BIO
  • Culpabiliser de manière agressive « Le lait c’est pour les veaux… si t’es pas un veau, bois du lait d’soja »
    Parce ce que dans ce cas… testez le jus de carottes, c’est végé et ça rend aimable
  • Dire à un végétarien ou un végan qu’il rate énormément parce que la viande ça a bon goût !
    Ne croyez pas qu’ils soient des exaltés du boulgour et des pois chiches, certains ne conçoivent pas de manger des animaux, d’autres s’abstiennent uniquement par acte citoyen pour luter contre la maltraitance animale
  • Accuser votre voisin d’être responsable de la souffrance animale dans le monde dès qu’il allume son BBQ
    Parce que cela ne fera pas avancer le schmilblick

 

Sérieusement… comment pouvons nous avancer ensemble ?

Des idées, des solutions alternatives ?

  • Partager des infos de sensibilisation et des alertes…. mais aussi de bonnes recettes et des tuyaux pour arriver à changer nos habitudes
  • Inviter à réduire, simplement réduire dans un premier temps, la consommation de viande et poisson
  • Encourager les petits gestes de ceux qui essayent et souligner l’impact positif de leurs efforts
  • Organiser des pique-niques découverte et partage avec de tout et des étiquettes d’info pour que personne ne se sente frustré d’une manière ou d’une autre et créer le dialogue
  • Organiser des ateliers goût et nutrition : Le plaisir gustatif est important, découvrir de nouvelles saveurs ou modes de cuisine et expliquer l’intérêt nutritif d’un plat sont les meilleurs arguments
  • Offrir un bouquin de recettes végétariennes ou un panier BIO au lieu d’une cafetière ou une boîte de marrons glacés
  • Signer les pétitions pour dire STOP aux Pesticides et refuser la maltraitance animale
  • Consommer des produits frais et locaux (voir annuaire : Producteurs BIO, Producteurs agriculture raisonnée, Apiculteurs, Eleveurs Péi, Produits Péi…).

A lire partir de mercredi 10 septembre : Trucs et astuces pour une transition végé.. en douceur


Imaginez le pouvoir des consommateurs réunionnais

Réduire notre impact environnemental et valoriser l’économie locale


Il suffit de pas grand chose pour faire un pas de géant… Juste REFUSER d’acheter des produits frais importés et consommer local :

  • Des fruits et légumes produits localement car nous avons la diversité et la qualité
  • Acheter du poisson frais de l’océan Indien chez le poissonnier et bannir les poissons congelés et ceux qui arrivent par avion
  • Manger de la viande Péi ! Beaucoup mangent du cochon… C’est tout de même incroyable que des gens achètent en grande surface du porc élevé en cage, nourrit avec des céréales produites à l’autre bout du monde, du jambon et du saucisson made in UE vendu sous plastique alors que nous avons des éleveurs Péi dans les hauts et de la charcuterie artisanale !
  • Acheter du poulet et des oeufs La kour, du poulet BIO ou fermier de la Réunion au lieu des produits congelés traités et sans saveur.

 

Certains diront “Ah oui mais le local c’est plus cher, importé lé mwin cher !

C’est là que nous devons faire un choix… en manger que 2, 3 ou 4 fois par semaine ou diminuer les quantité MAIS manger des produits de bonne qualité, d’une part pour notre santé et d’autre part pour faire stopper la folie irresponsable des élevages intensifs.

Nous aurons aussi besoin du soutien des Producteurs et Eleveurs de La Réunion pour un juste équilibre des prix lors des ventes directes.

Ansanm po domin !


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Terre sols terreaux de La Réunion

Aimer la Terre réunionnaise c’est s’engager à la protéger

Protéger sa terre, son environnement, l’océan qui l’entoure

Veiller à l’équilibre du vivant, à la fertilité des sols, au bien être de ses habitants

Aujourd’hui et pour les générations futures

 

La Terre vivante, témoin d’une Histoire douloureuse et de l’exploitation de ses richesses naturelles, témoin de la disparition de nombreuses espèces, de cultures rasées en faveur des champs de canne jusqu’à couvrir plus de 55 % de la surface agricole utile. L’intensif, la course à la productivité, à la compétitivité a meurtri une partie des sols par l’usage irresponsable de pesticides et d’engrais chimiques.

Les produits locaux de qualité s’exportent tandis que les importations nous abreuvent de malbouffe provenant des 4 coins du monde… un fonctionnement déraisonné à l’empreinte écologique catastrophique.

“A nos actes manqués, à tout ce que l’on a raté” comme disait la chanson !
A nos erreurs collectives dirais-je, celles de quelques uns dont l’unique moteur fut l’enrichissement et celles des autres, endormis à coup d’pub, devenus “consophages”…  à savoir, NOUS, à part de rares exceptions.

Le reconnaître, en prendre acte et réfléchir aux possibles changements à titre individuel ou collectif est déjà un pas vers demain.

 

Parlons terre… la terre au coeur de l’absurde !

Il suffit de se rendre en jardinerie ou autre magasin spécialisé (ou pas), pour réaliser l’ampleur du phénomène. Certains nous parlerons de la loi de la concurrence, de la diversité etc. Des tas de “Marques” nous sont proposées, toutes plus “Green”, plus “riches” et plus “fertiles” en fonction du marketing du moment. La plupart de ces marques appartiennent à des multinationales et nous proposent du made in France, Irlande, Allemagne, US, Espagne…



Réfléchissons
Renseignons-nous
Creusons un peu

  • Fertiligène est l’une des marques de l’ex groupe “Scotts” à qui appartiennent aussi KB et leur partenaire Round’Up. En 2018 Scotts s’offre un greenwashing et devient “Evergreen Garden” … ça fait tout de suite plus écolo n’est-ce pas ?
  • DNA Cork nous propose une belle tourbe irlandaise… ouais, mais bon, nous sommes à La Réunion
  • Terreau Sustrato made in Espagne… proposé par “La Foir’fouille”… qui comme chacun sait est une chaîne experte en jardinage (LOL)
  • Natursol tout un programme, ça sonne bien… marque ex Algoflash rachetée par le groupe Allemand K+S, spécialiste de l’extraction minière de potasse et de sel gemme en Europe, Amérique du Sud, Amérique du Nord
  • Et le plus fabuleux c’est que l’on trouve à gogo des scories importées et du paillage coco d’Asie etc.

Et dans les produits BIO… même si le BIO arrive en 1re place dans nos coeurs, il faut être raisonnables :

  • Terre & Nature nous propose Copodécor…
    A-t-on réellement besoin de copeaux de pins maritimes pour orner nos jardins créoles ?
  • ORBIO, BIO mais…
    En matière de terreau orchidées La Réunion n’est-elle pas la mieux placée ?

 

Les Solutions alternatives locales

Les consciences s’éveillent, se réveillent… les produits Péi sont à l’honneur, le BIO et la permaculture se développent, l’impact écologique de nos actes commence à marquer les esprits. Nous rêvons de sauver le Monde, mais le changement commence à la maison, ne serait-ce qu’en semant ou plantant au jardin ou en pot et en prenant l’habitude de valoriser nos déchets verts en bon compost.

NOUS POUVONS décider du changement en réfléchissant un instant avant tout achat. Restons sur le thème de la Terre :

 

Notre Terre est belle et les professionnels réunionnais ont le savoir faire pour nous proposer de la Terre de qualité : Terre de jardin, terreau, terreau de semis, terre spéciale Orchidées ou spéciale Anthuriums, du paillage, des scories de nos sols volcaniques…

Des produits Péi qui n’ont voyagé que sur le territoire et nous sont proposés à meilleur prix que ceux importés !

Cliquez sur les logos de JPP et Terre Végétale pour en savoir plus.


Témoignage : Le week-end passé, j’avais fièrement “récolté” un plein seau de compost du mini composteur en palette de mon micro jardin. Un petit tour en jardinerie pour acheter de la terre de jardin. Occupée à jouer de technique pour placer mon charriot et y faire glisser 2 sacs de terre JPP, un Monsieur très courtois m’a gentiment proposé son aide.
Puis, en me montrant son charriot, il me dit, toujours avec autant de gentillesse, “si je peux me permettre, je vous conseille cette marque, je suis passionné de jardin et j’ai toujours eu de bons résultats“.
Comme je venais de commencer cet article, je m’empressais de lui expliquer mon choix… qu’il a fort bien compris.
Il s’est attardé un moment dans le rayon et je me suis éloignée. Je ne sais s’il a changé de produit, mais j’espère que l’idée va germer…


Participer collectivement

Nous n’avons ni le talent ni l’expérience d’Elise Lucet, ni les moyens de la fabuleuse équipe de Cash Investigation, mais chacun de nous peut observer, rechercher des infos, creuser, se renseigner. C’est à nous… d’AGIR !

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Fiche Réunion sur les contenants personnels

 

Bien que la règlementation officielle relative à l’acceptation des contenants personnels par les commerces alimentaires et métiers de bouche n’ait pas encore été modifiée, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de La Réunion et la Mission Alimentation et Environnement ont publié en juin 2019, une fiche technique intitulée “Accepter le contenant du client – Eco-geste – Métiers de bouche”.

Consulter et télécharger la Fiche

Vous pourrez bien sûr la partager et la transmettre, pour information, aux restaurants, snacks, rondas et autres commerces de bouche.

 

 

Une belle avancée mais à caractère non obligatoire


Cette Fiche est une grande avancée qui permettra aux commerces de bouche d’être en accord avec la règlementation en vigueur et en confiance en cas de contrôle en cas de contrôle.Pour être acceptés les contenants doivent être :

  • Aptes au contact alimentaire (bocaux en verre, boîtes alimentaires inox) et pour les boîtes plastiques, celles-ci doivent avoir le logo – Apte au contact alimentaire .
    Ce logo à peine visible figure bien au dessous des boîtes plastiques transparentes habituellement utilisées pour les plats à emporter.
  • Parfaitement propres et étanches

La Fiche énumère les avantages pour les professionnels par rapport aux attentes de leur clientèle et les économies qu’ils pourront réaliser.
Toutefois, les commerçants sont libres d’accepter ou refuser les contenants personnels.

 

 

 

Ecologie et économie

En créant des visuels de sensibilisation à l’écologie et les solutions alternatives que nous pouvions mettre en place, je pensais à quantifier les avantages pour le porte monnaie des familles engagées dans une démarche environnementale.

Nul besoin, un super site web a d’ors et déjà réalisé des infographies parfaites sur le sujet ! BRAVO

Nous vous invitons les découvrir directement sur leur site “Les P’tits Calculs Savants


Ananas Réunion sans pesticide



Comment savoir ? IMPOSSIBLE… ou presque

En dehors de la filière Agriculture biologique ou de connaître personnellement un cultivateur en agriculture raisonnée ou en permaculture, il est impossible de savoir sur les Marchés ou chez les primeurs si les Ananas présentés sur les étals sont ou non arrosés de glyphosate et autres pesticides ou engrais chimiques.

Le Rapport 2019 de Générations Futures présente une Analyse des résidus de pesticides relevés sur les fruits et légumes en Métropole.

Le marché français de l’Ananas frais représente 30 000 tonnes, dont 46% sont produits à l’ile de la Réunion. L’analyse sur 6 ans, révèle :

  • 65,9% des échantillons contiennent des résidus de pesticides !
  • dont 9,6% dépassent les limites autorisées ce qui place l’Ananas au premier rang des dépassements en pesticides !


La Réunion étant sur la 2ème marche du podium français des département utilisant du glyphosate… Nous sommes en droit de nous inquiéter !

Nous avons un fruit d’exception, le célèbre Ananas Victoria qui pousse sur nos terres, et mûrit naturellement sous le soleil de La Réunion, gouteux, sucré, riche en vitamine C et en manganèse… Sa culture représente un marché important dans l’économie de l’île, et en parallèle, nous constatons un vide total d’information sur les taux de pesticides présents sur les Ananas Péi.

Qu’en disent les consommateurs ?

  • Certains ne s’en inquiètent pas car ils n’achètent que du BIO
    Idéal certes mais pas à la portée de toutes les bourses réunionnaises
  • D’autres pensent que ce n’est pas grave et qu’il suffit de laver ou éplucher les fruits
    Laver les fruits et légumes, éplucher ceux pour qui l’opération est possible, cela suffit-il pour éliminer en tout ou partie les pesticides ? Étonnamment, ni le Centre technique des fruits et légumes, ni les autorités sanitaires françaises ni leurs homologues ­européennes n’ont de données précises sur la question. source que choisir
  • Certains mangent des ananas, mais uniquement produit la cour de la famille, d’amis ou voisins pour être sûrs qu’ils soient sains
  • D’autres encore mangent des ananas sans se poser de question et disent que malheureusement ils n’ont pas le choix, le bio n’étant pas accessible financièrement

 

Alors que faire pour que toute la population mange des produis sains ?

Nous militons pour La Réunion SANS pesticide, l’île 100% Bio pour la santé et le bien être de toute la population
et vous invitons à signer la Pétition locale STOP PESTICIDES Réunion

 

Non au jetable en plante potagère



Questionnement autour des Contenants alimentaires jetables

Si nous nous souhaitons majoritairement la fin du plastique jetable pour l’alimentation, pouvons-nous nous satisfaire d’alternatives « moins pires » ou sommes nous en droit d’attendre des solutions alternatives 100 % éco-responsables ?

Le marché du Bio-plastique et le Green washing qui y est associé se développent de manière exponentielle. Lire l’article sur le Bio plastique. Tapez « vaisselle écologique » sur google et vous trouverez 10 millions de « spécialistes verts » et « professionnels du green ».

A LA REUNION nous n’avons, à ce jour, aucune entreprise fabricant localement des contenants écologiques.

De nombreuses entreprises et autoentrepreneurs se sont toutefois lancés dans l’aventure commerciale en important des contenants d’Asie, à base de fécule de maïs, canne, bambou ou pomme de terre, et, en les revendant sur place ou en ligne.


Quelles sont les problématiques soulevées ?

  • Des produits est fabriqués en Asie sur les mêmes chaînes qui produisaient auparavant les sacs et contenants plastiques
  • Le voyage de ces produits par bateau (pour les volumes importants commandés par les grosses entreprises) ou par avion (pour les commandes via Amazone ou Aliexpress), impacte tout autant la Planète que les anciens produits jetables
  • L’utilisation de cultures comestibles par l’homme pour produire de la vaisselle jetable est une aberration. Et pour ce qui est du bambou et de la Canne… nous avons la matière première à La Réunion !
  • Au final, un choix “moins pire” attractif en raison des prix bas, en vendant une étiquette de sainteté verte aux commerces de bouche.

 
Et cela, sans prendre en considération :

  • L’exploitation d’une main d’œuvre à bas prix dans des régions pauvres
  • Que dans leur optique de croissance exponentielle, il est logique de penser que de nouvelles terres seront utilisées pour cultiver avec pesticides et engrais chimiques des végétaux destinés à l’industrie du plastique « biosourcé »…. ou encore donnera lieu à plus encore de déforestation !
  • Le peu de tests effectués sur le temps réel de biodégradabilité ou de compostage


Cette vidéo de BRUT présente les résultats non concluants de tests effectuées par des scientifiques


Alors, qu’en est-il ?

  • Sont-ils ou non biodégradables ou compostables et au bout de combien de temps ?
  • Savez-vous les différencier ?
  • Existe-t-il réellement des organismes de contrôle ou devrons-nous croire aveuglément à une icone verte
  • Dans quelle poubelle mettrez-vous ces contenants souillés soit-disant biodégradables ou compostables ?
  • Les Communautés d’agglomération du Territoire seront-elles responsables d’un « tri » de ces éléments ? seront-ils isolés en attendant qu’ils se dégradent réellement ?




Quelles réelles alternatives pouvons-nous espérer à La Réunion ?



  • La création d’entreprises réunionnaises fabricant localement des contenants 100 % naturels à partir de végétaux non comestibles ou de pestes végétales. (canne à sucre, choka, palmiste). Des entreprises qui pourraient être soutenues ou subventionnées dans le cadre d’une vraie transition écologique et de créations d’emploi sur le territoire
  • Travailler en collaboration avec le marché régional de l’océan Indien. L’Assiette Palmiste, par exemple est une micro entreprise située sur l’île soeur, produisant des plats et coupelles à partir de Palmiste.
  • Créer un système de contenants en verre consignés pour les plats à emporter
  • Inscrire dans la législation relative aux commerces de bouche, un chapitre autorisant le service des aliments dans les contenants personnels des clients. A ce jour de nombreux commerçants craignent encore d’être en infraction par rapport aux normes sanitaires… NB : pourtant, aucun texte ne précise que les contenants et emballages en plastiques et micro-plastiques présentent un risque pour la santé publique !

  • STOP au jetable !

    Cetanou est un site participatif – vos articles, idées, suggestions, envies sont les bienvenues

Observatoire de la planète



Vérifier par nous-mêmes l’état de la Planète

La biocapacité annuelle de la Terre est dépassée depuis fin juillet

La pollution plastique des océans semble irréversible

Les glaciers fondent entraînant la montée des eaux

Impactées par la déforestation, les forêts sont en feu

33 % des terres cultivables sont occupées pour l’alimentation du bétail

800 millions d’humains sous-alimentés dans le monde

 

Sur le lien ci-dessous vous trouverez une carte interactive de l’état de la Planète avec un bilan mondial
des ressources minières, climat, Biomasse et biodiversité, forêts, déforestation exploitation soja, palme…

Consulter la carte interactive Global Forest Watch

 

 L’Hémishère Sud

La majorité qui détient (détenait) toutes les richesses naturelles de la Planète est restée pauvre

A été colonisée, pillée, exploitée, depuis des siècles

Subit de plein fouet le dérèglement climatique

Est traitée d’envahisseuse lorsque ces peuples cherchent un refuge

 

G7, G8, G20

Les plus riches, dévastateurs, exploiteurs, pollueurs décident de l’avenir de la Planète et des Populations mondiales

Les 10 % les plus riches de la Planète détiennent 83 % de la richesse mondiale

Les mêmes lobbies produisent les poisons et les médicaments

 
 

Les Solutions alternatives sont entre nos mains

Dans les mains des 90 % “restants” des habitants de la Planète

Dans les mains de chaque personne ayant une capacité financière de consommation

Dans les mains de chaque état, territoire, région qui se doit de protéger ses ressources naturelles,
et répartir les richesses pour réduire les inégalités dans les populations

Dans les mains de ceux qui ont de la nourriture ou un savoir faire à partager

 

Agir avec nos moyens pour l’environnement et le climat

 

Chaque geste compte, si petit soit-il…
Si 100, 1000, 10 000, 100 000, 1 000 000 de personnes ramassent ne serait-ce qu’un papier par terre, décident de ne plus acheter de soda ou de nutella ou de limiter leurs déplacements en voiture ou encore de planter un arbre…

Sur notre alimentation

  • Acheter local en circuit court pour éviter les intermédiaires
  • Refuser d’acheter des produits importés (à part quelques rares exception que l’on ne produit pas)
  • Stopper ou diminuer sensiblement la consommation de :
    – tout produit transformé industriel- tout produit issu de la surpêche- tout produit carné importé, nourrit aux OGM

    – tout produit dont la culture entraîne la déforestation

  • Pour les consommateurs de chair animale :
    – Diminuer les quantités de moitié
    – Tenter de réduire la consommation à 1 ou 2 fois par semaine maximum
  • Calculer ses repas, ne rien jeter, tolérance zéro gaspi
  • Agir de façon éco responsable : Zero déchet Attitude
  • Planter, semer, partout des comestibles sur son balcon, au jardin, dans la nature en sélectionnant des espèces locales



Sur l’achat d’objets et accessoires

  • Réfléchir avant tout achat sur la nécessité ou le besoin réel
  • Stopper la boulimie de consommation
  • Refuser tout objet à usage unique
  • Bannir tout plastique qu’il soit d’origine pétrolière ou biosourcé
  • Opter pour l’occasion, les objets de seconde main, réparer, réutiliser, donner
  • Arrêter d’acheter des meubles en bois précieux importés

AGIR individuellement et collectivement

  • Ne pas polluer, ne pas nuire, ne pas détruire
  • Transmettre les bonnes pratiques à nos enfants
  • Faire entendre notre voix
    – en questionnant les élus, les écoles, les entreprises sur leurs actes en faveur de l’environnement
    – en soutenant ceux qui adoptent réellement une démarche écoresponsable
    – en communicant en famille, entre amis, voisins, collègues, sur les réseaux sociaux…
  • Participer à des opérations de ramassage et dépollution
  • Soutenir les Associations engagées et les Marches pour l’environnement et le climat
  • En signant des pétitions contre les pollutions, la malbouffe, les pesticides, les déforestations, la destruction de l’environnement
  • En désobéissant si nécessaire

 

 

 

Collecte déchets 21 septembre 2019

Ramassage déchets Initiatives Océanes

Alon met prop La Réunion le 21 septembre 2019

Le 21 septembre est le jour du World Clean’Up Day, l’occasion de tous nous réunir, pour un grand nettoyage de l’île ! Alon Met la main ansanm toutes générations confondues.

Adultes, nous avons une grande part de responsabilité de n’avoir pas réagi et changé nos habitudes de consommation AVANT et de ne pas nous être réveillés plus tôt !

De plus en plus de belles actions sont organisées par les Associations réunionnaises et de nombreuses initiatives citoyennes. Les jeunes sont sensibles à l’environnement et engagés, nous devons absolument les soutenir et leur offrir en héritage une Planète propre, fertile, vivante.

Pourquoi à Saint Leu ? : Parce que nous y habitons… mais surtout parce que les sites sont facilement accessibles à tous, avec de nombreux bus Cars jaunes et Kar Ouest qui desservent la commune.

Choix de notre Partenaire :

Après plusieurs collectes nous restons fidèles à Initiatives Océanes de la Fondation Surfrider pour l’organisation et le suivi des résultats qui permettent aux scientifiques d’appréhender l’ampleur de la pollution océane. Chaque bilan de collecte est enregistré par l’organisateur de groupe et reste visible et accessible à tous.

  • Chaque participant présent est assuré lors du ramassage
  • Initiatives Océanes met à disposition du matériel de collecte et un carnet pédagogique
  • Un bilan détaillé de la collecte est enregistré sur le site après le ramassage

 

Qui peut participer au Ramassage ?

 

TOI, nous, tout le monde, adultes et enfants, en tant que Citoyen ou au nom d’une Association et quelle que soit sa forme physique… Tout le monde a un rôle à jouer !

  • Une grande partie ramasse les déchets
  • Un groupe peut s’occuper du tri et du comptage
  • 1 ou 2 personnes peuvent rester au Stand pour s’occuper de l’accueil et pour sensibiliser les passants au respect de l’environnement et à l’opération de collecte. Il n’est pas rare que des passants s’inscrivent en dernière minute.

En fonction de nombre de participants et de la répartition Adultes / Enfants, nous pourrons créer plusieurs groupes sur Saint Leu, chacun avec un responsable. Important : les Groupes doivent être définis avant, afin de prévenir le TCO des futurs points de collecte.

  • Front de mer Saint Leu plusieurs ramassages possibles
    – mégots sous les filaos
    – Déchets plage Club de Surf , Le Port et la plage à gauche du port
  • Plage 46 et arrière plage
  • Plage cimetière Saint Leu (beaucoup de petits morceaux de plastique sur la partie haute de la plage)

 

S’inscrire à la Collecte sur Saint Leu

 

Comment ça se passe ?

Ces rencontres entre bénévoles et volontaires sont des moments d’échanges et de partage autour d’une cause commune.

Nous apportons du café, du thé et de l’eau et un gâteau. Chacun peut amener un jus de fruit et/ou des gâteaux maison, samoussas ou des fruits pour un ti’dej partage.

Quelques rappels des consignes de sécurité avant le ramassage

  • Pensez à venir avec des chaussures fermées et une casquette ou un chapeau pour vous protéger du soleil.
  • Nous avons des gants adultes et enfants ainsi que des sacs poubelle à disposition. Si vous avez vos propres gants, n’hésitez pas à les amener.
  • Nous réalisons un reportage photo du ramassage et des objets collectés pour montrer notre action.

Si vous souhaitez représenter une Association, communiquer son nom dans le cadre message du formulaire, nous ferons une communication pour mettre en valeur votre Asso avec vos logos et coordonnées.

Formulaire d’inscription


 

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Créer une collecte dans une autre commune

Fiche médicale en cas d’urgence

En cas d’urgence chaque seconde est précieuse. Tout le monde sait que c’est bien d’avoir une fiche sans son portefeuille ou dans son sac…. mais peu de gens en ont déjà une.

Cette fiche est d’autant plus utile pour les personnes les plus vulnérables, enfants, malades, personnes âgées ou handicapées. Alors… Remplissons là !

Image à télécharger que vous pouvez imprimer

Numéros utiles à La Réunion

Cliquez sur l’image pour afficher ou télécharger le fichier


Tarification des numéros verts à La Réunion

Alors que nous préparions une fiche pratique des numéros de téléphones utiles (urgences, secours, assistance, violences, faune, infos etc.) à La Réunion…

Nous avons constaté que plusieurs numéros “VERTS”qui, selon la législation française, sont entièrement gratuits depuis un fixe ou un portable, comportent, à La Réunion, une mention “gratuits depuis un poste fixe” … ce qui laisse supposer qu’ils pourraient être payant depuis un téléphone portable.
Nous n’avons, en revanche, trouvé aucun texte officiel indiquant un tarif différent pour les département d’Outremer.

Il nous semble plus qu’important que tout citoyen (ne) français (e) puisse contacter un service d’aide ou de secours aux mêmes conditions, d’autant plus qu’aujourd’hui, beaucoup de gens n’ont plus de téléphone fixe. Nous n’imaginons pas qu’une femme qui subirait violences conjugales, ne puissent appeler à l’aide que depuis un fixe si elle n’a pas d’argent.

Nous avons donc vérifié, 1 à 1, les numéros verts sur le site info SVA de lAFMM – Association Française du Multimédia Mobile, laquelle propose une information très précise. Toutefois, il est indiqué (tarif TTC Métropole). Nous attendons un retour à notre mail transmis ce jour et vous en tiendrons informés.

 

 

Anti moustiques naturels

Solutions naturelles pour lutter contre les moustiques

Tout le monde déteste les moustiques et la transmission d’infections virales menace gravement les populations. Les épidémies de Chikungunya de 2005/2006 avait touché 40 % de la population réunionnaise. Le virus de la Dengue n’a pas épargné notre île, il s’est largement propagé et menace aujourd’hui plus de la moitié de la population mondiale. Pour connaître la situation actuelle de la Dengue à la Réunion, consultez le site de l’ARS

Pour lutter contre les moustiques à La Réunion, l’ARS océan Indien a publié des mesures préventives dans le cadre de l’opération “Ensemble contre les Moustiques” ; Veiller à ne laisser aucune eau stagnante pouvant devenir un gite larvaire et utiliser des insecticides, répulsifs, ventilateurs, climatiseurs, moustiquaires, spirales…

Pour éradiquer les moustiques en période de forte épidémie, les autorités de santé vaporisent des pesticides qui, certes, éliminent les moustiques mais atteignent également de nombreux autres insectes : abeilles, geckos, caméléons, oiseaux, poissons… Il y a de fait, une rupture de la chaîne alimentaire par l’élimination d’insectes dont se nourrissent les insectivores : Tangues, Passereaux (dont plusieurs espèces endémiques), Ti Molosse, Caméléons, Geckos…

De plus, nous n’avons aucune certitude de l’impact de ses substances sur l’organisme humain.

 

Concernant les spirales anti-moustiques, nous nous invitons à lire l’Article d’Univers Nature : “Spirales anti-moustiques : des effets fumeux sur la santé ?

Tout le monde a déjà ressenti gène respiratoire provoquée lorsque l’on s’approche d’une spirale en combustion.

Comme pour les pesticides les avis sur les risques sanitaires divergent entre l’OMS, l’ARS et le Haut Conseil pour la santé publique ! L’article précise toutefois  “… l’expertise a démontré que l’utilisateur s’expose à un grand nombre de substances constituant ainsi un mélange complexe de polluants”

 

Pour lutter contre les moustiques nous avons également des solutions alternatives

  • Le bon sens
  • Porter des vêtements longs dans les zones et pendant périodes et heures à risque
  • Planter près des habitations et varangues des plantes naturellement répulsives : Citronnelle, Romarin, Menthe citronnée, Géranium Rosat, Lavande. Et oh miracle… tout pousse parfaitement à La Réunion à l’exception de la vraie lavande, mais le lavandin est aussi très effficace. Lorsque vous déjeunez dehors, pensez à tailler un peu la citronnelle, leur parfum se dévoile encore plus et vous pourrez déposer un petit fagot sur votre table.
  • Utiliser des huiles essentielles de Citronnelle, Menthe citronnée, Géranium Rosat, Romarin, lavande, Eucalyptus citronné, thym : quelques gouttes dans de l’huile de coco vierge et vous disposez d’un produit 100 % naturel à mettre sur la peau
  • Si vous faites un BBQ, pensez à mettre une branche de romarin sur le grill, cela parfumera la grillade et éloignera les moustiques
  • Installer un ventilateur et une moustiquaire si nécessaire
  • Aménager un bassin avec des poissons et plantes aquatiques, à distance de l’habitation, les moustiques viendront y pondre et les poissons dévoreront les larves. Les Guppy et Molly en sont très friands ! Double avantage, esthétique avec quelques prêles, sagittaires ou nénuphars et un anti moustique 100 % écolo. Si vous n’avez pas la place pour aménager un bassin, un grand pot de jardinerie peut tout à fait être utilisé, pensez toutefois à limiter le nombre de poissons car il prolifèrent très vite… mais vous pourrez en offrir aux amis.
  • Protéger les chauves-souris et autres insectivores: Ils sont vos meilleurs amis. Le Ti Molosse de La Réunion dévore jusqu’à 300 moustiques par nuit
  • Utilisez ou fabriquez vous mêmes des bougies à la cire d’abeille avec de l’huile essentielle de citronnelle
  • Pensez à vérifier régulièrement au jardin, dans la cour, sur les terrasses et balcons que des caches pots ne soient pas remplis d’eau pour éviter d’attirer les moustiques. Au jardin ou dans la cour, il est mieux de les retirer complètement

Enfin, si le stikmou vient vous siffler dans les oreilles pendant la nuit…
ne perdez pas de temps à vous agiter dans le noir ou vous cacher sous le drap; Il est tenace et aura votre peau !
allumez la lumière et utiliser la méthode la plus efficace qui soit “PAF le Moustik !

Que faire si l’on attrape le virus de la Dengue ?

Solutions médicales et médecine douce

Si malgré vos préventions, un moustique vous transmet le virus de la Dengue, consultez votre Médecin traitant ou un Tisaneur de La Réunion. Franswa Tibère a déjà guérit de nombreux cas avec ses Tisanes traditionnelles Zerbaz Péi.

Signalement peste végétale littoral Réunion

Cette liane orange, Cassytha filiformis, rampante et grimpante, est présente sur certaines plages de la Réunion. C’est une peste végétale poussant dans le sable qui prolifère très rapidement et étouffe les espèces de bord de mer que nous plantons à La Réunion pour préserver le littoral et restaurer les sites de ponte des Tortues marines.

Elle étouffe entre autre les Patates à Durand, les Veloutiers verts (Manioc bord de mer), Veloutiers argentés…

Observation faite ce jour sur la plage du cimetière de Saint-Leu – Août 2019
(désolée qualité médiocre – portable)

 

Dégâts que peut produire cette liane –  Observations ile Maurice sur plusieurs années



Comment s’en débarrasser ?

Sur les îlots de l’ile soeur, pendant plusieurs années, cette plante était arrachée… mais elle redoublait très vite. Un ancien nous avait expliqué que la seule façon de la détruire était de brûler ses racines et ne rien laisser des lianes aériennes taillées !

Nous transmettons le signalement à la Réserve naturelle marine ainsi qu’au Centre de protection des tortues marines Kélonia, dont les experts seront plus à même de prendre les mesures nécessaires pour éradiquer cette peste et préserver la flore du littoral.

STOP Pesticides à La Réunion

Il y a quelques jours, je discutais avec une dame charmante, assises sur un banc face à la mer. Elle m’a parlé de son jardin, des fruits la cour, sans produit chimique chez elle… J’en viens à lui parler de la pétition “nous voulons des coquelicots” et elle m’a répondu ceci : “Les coquelicots na pwin ici, déja zot écout pa nou à La Rényon alors en Métropole encore mwin” !

Il est apparu comme évident de lancer une pétition locale et nous avons remplacé le coquelicot de métropole par une capucine; Bien que celle-ci ne soit pas endémique, elle est présente partout sur l’ile et rejoint un peu l’image utilisée par la pétition nationale.

Mise à jour 26 octobre 2019 : la Campagne Glyphotest Réunion lancée par l’association Oasis Réunion a dévoilé ce jour les résultats des premiers volontaires testés : 100 % des testés sont positifs… mais on relève des taux de glyphosate de 20 à 30 fois supérieurs aux normes autorisées par l’OMS pour l’eau potable !

il est temps de se battre pour une ile sans pesticide, pour la santé de toute la population réunionnaise. Pour les sols de l’ile et ses nappes phréatiques, pour la biodiversité et pour que les tous les Agriculteurs produisent une nourriture saine.



Le point sur les pesticides

Vous avez été 75 % à souhaiter l’interdiction des pesticides dans le Sondage sur l’alimentation à La Réunion et 61 % déclarent “La Santé” comme principal facteur de choix.

Le triste record national






Sans compter les autres pesticides…

Tableau des pesticides les plus utilisés à La Réunion


Et quoi d’autre ?

En juin, Génération Future à publié l’état des lieux des résidus de pesticides dans les fruits et légumes en Métropole, pointant les Ananas et Avocat dont La Réunion est un important producteur ! Lire le Rapport


Aucun bilan sur La Réunion

L’exposition de la population aux polluants (métaux lourds, pesticides…) via l’alimentation est peu documentée en l’absence de connaissance précise sur les consommations alimentaires à la Réunion (Les différentes études nationales n’ayant pas été réalisées à la Réunion (INCA : Etude Individuelle Nationale des Consommations Alimentaires) – Extrait du rapport sur la situation sanitaire Réunion et Mayotte, publié par l’ARS OI en janvier 2017. Lire le Rapport de l’ARS

Les seuls chiffres dont nous disposons sont ceux du volume d’importation de pesticides à La Réunion ! Si la Canne en est grande consommatrice, les fruits et légumes non BIO que nous achetons peuvent en être infestés !

Quels moyens avons nous de nous assurer de la neutralité en pesticides des produits alimentaires que nous consommons ? Le BIO est bien sûr une garantie mais tous n’ont pas les moyens d’en acheter ! Certains achètent auprès de producteurs pratiquant une agriculture raisonnée ou cultivant en permaculture… mais comment être sûrs que ce soit le cas ?

Plusieurs Associations et collectifs ont lancé la Campagne Glyphosate Réunion afin d’effectuer un Test de dépistage du glyphosate sur une centaine de Réunionnais.

NOUS VOULONS SAVOIR !

Articles de presse

Cliquez sur les titres pour lire ou relire les articles

Juillet 2019

Mars 2019

 

Février 2019

Février 2019

Septembre 2018

Aout 2018

Mars 2018

Août 2016




Cette pétition sera transmise à : La Région et au Département Réunion, La Chambre de l’Agriculture de La Réunion, la DAAF, l’ARS, la FRCA, la FDSEA, l’Armeflhor, l’ARIFEL, l’AFDA, la FRGEDA.

    Nous, Citoyens de La Réunion :

  • Souhaitons l’interdiction des pesticides sur l’île
  • Voulons vivre, respirer, boire et manger sans risque pour notre santé et celle de nos familles
  • Souhaitons être informés des taux de pesticides présents sur les fruits et légumes produits à La Réunion
  • Le développement global de l’agriculture biologique, accessible à tous
  • Un espace BIO sur tous les marchés forains de l’ile
  • Un Label local permaculture et agriculture raisonnée
  • Un étiquetage détaillé aux marchés forains et en magasins
  • La préservation de la biodiversité locale
  • Devenir le 1er département SANS pesticide de France
* Ce champ est obligatoire


Autres pétitions locales et nationales

Pour une île 100% BIO

Pour du bio dans les cantines

Nous voulons des coquelicots


MERCI
A
TOUS

Anges gardiens de l’océan

Les Micro plastiques polluent et se retrouvent dans l’estomac des animaux marins et des oiseaux

Un challenge pour sensibiliser et récompenser les Marmailles


Lors des ramassages de déchets organisés dans le cadre de la semaine de développement durable ainsi qu’à l’occasion des Marches pour le Climat à La Réunion, nous avons constaté que les enfants, même les plus jeunes d’entre eux étaient fier d’agir pour sauver la Planète ! Leur offrir une marque de reconnaissance serait un symbole pour les encourager à veiller à la protection de l’environnement.

  • Demander aux Maires et/ou Communautés d’agglomération du Territoire et aux enseignants de sensibiliser les scolaires, organiser des Challenges de ramassage de micro plastiques pour les jeunes et leur offrir une récompense honorifique.
  • Nous pourrions imaginer des bracelets avec une amulette en forme de baleine, poisson, tortue, dauphin ou oiseau…





  • Des petits seaux ou sacs réutilisables pourraient être remis aux jeunes, et lorsqu’ils les ramèneraient, chacun recevrait un bracelet pour le remercier de Sauver les animaux de La Réunion.
  • Les Challenges pourraient se poursuivre les week-ends sous la bienveillance des Sauveteurs en poste sur les plages surveillées.
  • Lorsque qu’un enfant obtient 5 bracelets, il reçoit un Diplôme d’Ange gardien de l’océan Indien





Qu’en pensez-vous ?

Avez-vous d’autres idées que nous pourrions proposer ?